Kinshasa, 25 Septembre 2020 (ACP).- L’Association des femmes des institutions de la santé « AFI Santé », accompagnée d’autres structures des droits des femmes, ont déposé vendredi un memo au cabinet de la ministre du Genre, famille et enfant pour manifester leur mécontentement suite aux cas des violences sexuelles perpétrées sur cinq (5) malades et deux (2) infirmières au centre médical « la Révolution » de la commune de Kisenso, dans la nuit du 11 au 12 septembre dernier.
Cette délégation, conduite par la coordinatrice d’«AFI Santé », Shadie Marisha, a été reçue par le directeur de cabinet adjoint du ministre du Genre, Germaine Ibangu. Elle a ensuite demandé que les mesures sécuritaires soient renforcées dans tous les hôpitaux ainsi que les centres de santé.
Selon Mme Marisha, l’objectif poursuivi par cette démarche est de pousser le ministère à s’impliquer davantage afin de mettre fin à ces actes qui plongent les femmes dans la psychose à vie, la stigmatisation, le rejet des grossesses non désirées, des avortements clandestins, à la contamination aux infections sexuellement transmissibles (IST) et VIH /Sida et le décès.
D’après elle, les auteurs de ce crime crapuleux doivent chaque fois subir sévèrement la force de la loi, et elle en a profité pour demander un accompagnement médical et psychosocial en faveur de ces 7 victimes afin que les moyens conséquents soient mis à la disposition de ces dernières.
Mme Marisha a, par ailleurs, demandé que les communautés s’engagent à dénoncer tous les cas enregistrés dans les quartiers et familles.
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