Des acteurs de la société civile en atelier pour élaborer « l’Agenda SOS sauvons élections 2023 »

Kinshasa, 10 juin 2022 (ACP).- La plateforme « Agir pour les Élections Transparentes et Apaisées » (AETA) organise depuis jeudi à Kinshasa,  un atelier de deux jours sur l’état de lieux de la feuille de route du processus électoral en cours en RDC, tel qu’elaborée par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Le secrétaire permanent de cette plateforme, Jérôme Bonso a indiqué à la séance d’ouverture que cette activité va regrouper une vingtaine d’organisations de la société civile qui auront pour mission principale, d’élaborer un document appelé « l’Agenda SOS sauvons élections 2023 ».

Il s’agit, a souligné cet acteur de la société civile, de lever des opérations pratiques devant permettre au pays de rattraper le retard accumulé dans la mise en œuvre de la feuille de route de la centrale électorale.

« La grande question est de savoir si nous serons en mesure d’être au rendez-vous de 2023. A l’heure qu’il est, nous constatons que le temps n’est plus avec nous en ce qui concerne la feuille de route. Il était prévu qu’on puisse faire l’identification et l’enrôlement des électeurs au mois de mars et qu’on puisse faire la validation de la cartographie au mois de mai. Nous sommes au mois de juin, on est encore à l’étape du recrutement et de la formation des préposés à la récolte des données. L’opération d’identification et enrôlement des électeurs accuse déjà un retard de plus de 8 mois. Comment est-ce qu’on va s’en sortir » ? S’est-il interrogé.

Pour Jérôme Bonso, sauver le processus électoral en cours, passe par la levée des options fortes par le gouvernement. Il recommande entre autres, l’augmentation du budget de la centrale électorale afin de lui permettre d’acquérir rapidement les matériels et de lancer simultanément les opérations dans les 26 provinces du pays.

Cet atelier a démarré avec la communication du président du Conseil d’administration de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), le professeur Florimond Muteba qui a planché sur le « Processus électoral face aux contraintes budgétaires ». Il a insisté sur la nécessité de mettre en place un mécanisme rigoureux de contrôle de l’exécution du budget de la CENI.

Comme député national et ancien dirigeant de la CENI, Jacques Ndjoli a entretenu l’assistance sur le thème : « Processus électoral face aux contraintes technico-administratives et sécuritaires ». Il a plaidé pour la nécessité de respecter les principes afin de donner au pays de bonnes élections en 2023. ACP/ODM/RNL/Fmb/SGB

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