Kinshasa 1er févr.2021 (ACP).Des ONGs opérant dans divers secteurs de la vie nationale mènent depuis belle lurette un plaidoyer pour solliciter des appuis réguliers auprès du gouvernement afin de mettre en œuvre leurs projets, nombreux partenaires financiers s’étant retirés à la suite de la pandémie liée à la Covid-19 qui a frappé de plein fouet les économies nationales à travers le monde, ont rapporté lundi à l’ACP, les responsables de ces structures.
Ces ONGs, à caractère notamment social et économique, affirment être l’appendice du gouvernement parce qu’elles assurent l’encadrement et la prise en charge de certaines catégories sociales et contribuent également au développement des entités par les travaux d’assainissement, la construction et la réhabilitation des infrastructures de base dont les routes, ponts, écoles et centres de santé.
Actuellement ces structures disent éprouver de nombreuses difficultés pour se déployer sur l’ensemble du territoire national et faire bénéficier leur service à plus de Congolais, les assistances des partenaires étant réduites d’une façon drastique à cause de la Covid-19.
La CONAFED contribue à l’épanouissement de la société, affirme sa secrétaire
La secrétaire et caissière de l’ONG « Comité national des femmes pour le développement(CONAFED) », Charlotte Inga a affirmé que sa structure contribue à l’épanouissement et au développement de la société grâce aux actions qu’elle mène sur terrain. Il s’agit notamment de la consolidation de la paix, du renforcement de la dimension genre, de la lutte pour l’autonomisation de la femme, de la formation de la jeunesse et de l’encadrement des personnes vulnérables.’ ’Toutes ces actions appellent le gouvernement à y accorder une attention particulière en apportant son soutien car ce sont des attributs de l’Exécutif’’, a-t-elle indiqué.
Pour sa part, Mme Lydie Bulamatari a indiqué que son ONG’ « ASA» basée dans la commune de la Nsele, apporte sa pierre à la reconstruction de la RDC, en assurant la formation, l’alphabétisation et l’apprentissage aux métiers aux jeunes. Ceci, pour les épargner de la délinquance et de la commission des actes d’antivaleurs dont la débauche, la prostitution, les mariages précoces, des grossesses non désirées et la consommation des stupéfiants. Elle a déclaré :’’Il est temps que le gouvernement nous vienne en appui par un financement pour bien mener nos actions tant que les enfants étudient gratuitement dans nos écoles. Le manque à gagner pour le fonctionnement de ces établissements, la rémunération des enseignants et des encadreurs constitue un véritable goulot d’étranglement qui nous pousse à mettre la clé sous le paillasson’’.
M.Damien Mutolo, coordonnateur de l’ONG « Eveil communautaire pour le développement participatif’(Ecodep) » a rappelé que cette structure qui évolue dans la commune de Ngaba encadre des enfants désœuvrés qui autrefois s’illustraient dans le phénomène ‘’Kuluna’’ en organisant régulièrement des combats sanglants et en perpétrant des opérations de viol et de rapts dans la municipalité. A jour, grâce à l’encadrement dont ils bénéficient, le calme revient progressivement dans la commune. Ces enfants sont généralement orientés vers l’exercice d’un métier rémunérateur dans les domaines notamment de la vannerie, la couture, la menuiserie, l’hôtellerie et de la mécanique. ‘’Que le gouvernement jette son regard sur nous car nous sommes en train de remplir sa mission en récupérant des hommes, des femmes et des jeunes dont le pays a besoin pour son émergence, à travers la reconversion des mentalités’’, a-t-il dit. ACP/