Des restaurants de fortune pour la survie de plusieurs femmes kinoises

Kinshasa, 31 Janvier 2023 (ACP).- Des restaurants de fortune appelés communément « Malewa »  assurent la survie de plusieurs femmes de Kinshasa en République démocratique du Congo et constituent  pour elles un gagne-pain.

« Mon travail m’oblige de me réveiller très tôt le matin ; pour aller auprès de me fournisseurs dans le but de m’approvisionner de différents aliments que je prépare pour mes clients », a déclaré Mme Carmela Abedi, tenancière d’un restaurant de fortune  dans la commune de  la Gombe à Kinshasa, au cours d’un entretien accordé mardi à l’ACP.

« Très souvent, j’achète les poissons chinchards, les cuisses de poulet ; les feuilles de manioc (pondu) et celles de liane (fumbua) ; les haricots ; la farine de manioc et de mais, le poulet, le riz, les poissons salés et les épices importés et  que le choix de ce produit  est commandé par mes clients potentiels que je nourrisse tous les jours à partir de 11h 30 », a souligné Mme Abedi.

Elle a fait savoir que ce métier est un gagne pain qui me permet à subvenir au besoin, malgré certaines difficultés rencontrées dans la société.

Mme Niclette Babapou, l’autre tenancière des restaurants de fortune à Ngaliema a, pour sa part fait attendre que des précautions à prendre pour prévenir à la santé de la clientèle, en évitant trop d’insalubrité devant la nourriture. « Il commence d’habitude par un déjeuner le matin (pain, café, thé et œufs) pour les uns et par contre pour les autres qui préfèrent un plat complet pour assurer la journée », a dit Mme Babapou.

Quant à Mme Nadine Mbuya  tenancière d’un restaurant de fortune à Ngiri Ngiri, il n’y a pas d’heure fixe pour la fermeture des restaurants de fortune ; elles ferment lorsqu’il n’ya plus rien comme nourriture en prenant toutes les préoccupations pour la conservation du reste de la nourriture.

« La présence des restaurants de fortune facilite la tâche à plusieurs personnes qui s’adonnent aux métiers informels. Des hommes comme des femmes, car, ils n’ont pas besoin d’aller loin pour se ravitailler à moindres frais », a-t- souligné Mme Mbuya.

Elle a, par ailleurs expliqué la raison majeure qui pose problème dans l’exposition des nourritures liées à l’insalubrité, or, très souvent ; les clients font face à des nourritures détériorées et revendues, les exposant à plusieurs maladies des mains sales, telles que le cholera, la fièvre typhoïde. ACP/Kayu

Fil d'actualités

Sur le même sujet