Kinshasa, 26 octobre 2022 (ACP).- La conseillère spéciale du Chef de l’État en matière de la jeunesse et lutte contre les violences, Chantal Mulope, a échangé mercredi avec une délégation constituée des membres des ONG « Solidarité féminine pour la paix et le développement intégral (SOFEPADI) » et « Alliance stratégique pour la plaidoirie (ASP) », autour des points convergents en matière de la proposition d’une loi spécifique sur les violences basées sur le genre (VBG) en RDC.
« La conseillère nous a demandé de travailler ensemble dans l’inclusion en rapport avec cette loi spécifique qui permet de lutter contre toutes sortes de violences, y compris la violence domestique et d’avoir accès aux services de la justice pour les survivantes », a déclaré à l’issue de l’audience, la présidente de l’ONG « SOFEPADI », Julienne Lusenge.
Selon elle, plusieurs étapes sont à suivre pour l’atteinte des objectifs assignés, notamment, la rencontre avec la ministre de la Justice et garde des sceaux, la sensibilisation des députés nationaux et provinciaux, ainsi que des organisations de la société civile.
Pour sa part, la présidente de l’ONG « ASP », Venantie Bisimwa Nabintu a fait savoir que sa structure et la SOFEPADI veulent doter la RDC d’une loi spécifique sur des VBG, conformément aux engagements pris depuis 2011 par des Chefs d’État de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL).
« Il avait été demandé aux Chefs d’État de doter leurs pays d’une loi spécifique sur les VBG, chose qui n’est pas d’application en RDC », a-t-elle fait savoir.
Cette loi, rappelle-t-on, a été présentée aux députés nationaux, aux représentants des organisations de la société civile, et aux membres du ministère du Genre par l’ONG « SOFEPADI », lors d’un atelier organisé du 20 au 21 octobre dernier dans la commune de la N’Sele. ACP/KHM/KMT