Kinshasa, 28 février 2023 (ACP).- Une séance de travail avec les acteurs de la société civile a été organisée mardi, à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), en vue d’évaluer le projet d’appui à la promotion du secteur privé et d’inclusion financière des personnes déplacées internes.
« Ce projet financé par la Banque africaine de développement (BAD) avec 1,4 millions de dollars, a l’avantage de s’inspirer des résultats des études de faisabilité réalisées par le Fonds national de promotion et de service social (FNPSS), dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui ciblé et de renforcement des capacités en vue de l’accès à l’emploi, l’insertion socioprofessionnelle et de l’inclusion financière des jeunes femmes », a déclaré l’expert en digitalisation au sein de la BAD, Victorin Salifor.
Étant dans la phase d’évaluation du projet, a-t-il dit, la BAD est venue échanger avec les autorités de la RDC, les acteurs de la société civile qui sont concernés par les questions des déplacés afin de les faire sortir de leurs états de vulnérabilité en créant des activités génératrices des revenus à long terme.
Pour sa part, la directrice générale du FNPSS, Alice Mirimo, a exprimé sa joie de voir ce projet être mis sur pied avant d’inviter les acteurs de la société civile à contribuer à l’élaboration dudit projet qui vient en appui au gouvernement congolais.
« La BAD est là pour soutenir le gouvernement de la RDC en terme d’appui aux déplacés internes. C’est un projet pilote qui a pour vacation de commencer au Grand Kasaï et qui va s’étendre dans d’autres provinces du pays », a-t-elle ajouté.
Les Nations Unies invitées à accroître l’aide aux déplacés
De son coté, le secrétaire général du syndicat d’entraide chrétienne (SEC), Dr. Milenge Mwenelwata a, dans son mot, invité les Nations Unies à accroître l’aide aux déplacés, en renforçant les services et en dotant la RDC des structures de protection et d’assistance.
Il les a également appelés à prendre en compte les activités économiques des déplacés qui ne sont pas encore stables et à assurer le suivi des activités de paix pour la RDC.
« Avec les moyens limités, les églises continuent de s’occuper des déplacés. Quoique les moyens matériels soient nécessaires pour la survie des déplacés, ils voudraient qu’on s’occupe d’eux-mêmes sans moyen », a souligné le 2ème vice-président de l’Eglise du Christ au Congo (ECC).
Il sied de souligner que cette activité a été organisée par la Banque africaine de développement, en collaboration avec le Fonds national de promotion et de service social, ainsi que le Syndicat d’entraide chrétienne.
ACP/KKP