Kinshasa, 21 février 2022 (ACP).- Plus de septante (70) femmes et jeunes filles ont été formées du 18 au 19 février dernier, au quartier camps Luka, dans la commune de Ngaliema, sur la » gestion de micro entreprise par l’association des mamans maraîchères (AMAPROS) en collaboration avec la Fondation Hanns Seidel (FHS).
Mme Julie Pemba Pembele, présidente de l’AMAPROS a indiqué que les objectifs poursuivis par cette formation, visent notamment d’outiller les femmes et les jeunes en micro entrepreneuriat sur les principes des gestions d’une micro entreprise, de renforcer leurs capacités en débrouillardise dans l’informel, sur l’impact de l’épargne dans la croissance d’une activité économique et la notion de l’autonomisation.
Elle a fait remarquer que la situation politique et socio économique de la RDC a plongé la population dans une misère profonde, à tel point que beaucoup se sont plongées dans le micro-entreprenariat section informelle afin d’assurer l’éducation des enfants, la prise en charge médicale et autres besoins du foyer, sans aucune notion de la gestion de micro entreprise.
Mme Nadège Muya Mabi, économiste et mentor en genre et entrepreneuriat féminin qui est intervenue sur « les principes de gestion d’une micro entreprise », a démontré aux participantes comment gérer le stock, entretenir la clientèle et le lieu de vente.
Mme Eveline Ngisulu, experte en matière genre associative a, quant à elle, intervenu sur : « les micros entrepreneures et la notion d’autonomisation des femmes », a fait la différence entre l’entreprise et le micro entrepreneur.
Selon elle, l’entreprise est une entité de plusieurs associés tandis que le micro entrepreneur est une seule personne qui fait tout pour atteindre son autonomie de manière à couvrir le vide causé par le chômage.
Pour Mme Ngisulu, la femme autonome est épargnée de certaines maladies telles que la tension, la gastrique, car, elle est censée se concentrer plus ses affaires moyennant son cahier de charge pour connaitre les achats, les dépenses et autres. « Il n’y a pas une petite affaire » a-t-elle précisé, avant de les exhorter à mettre du sérieux dans ce qu’elles font.
Mme Eugénie Kakesa, experte en coopérative et micro finance a, par ailleurs expliqué l’impact de l’épargne dans la croissance d’une activité. La formation s’est terminée par la remise des brevets aux lauréates. ACP/Kayu/OB/MMC/SGB//CKM