Kinshasa, 27 novembre 2020 (ACP).- 500 jeunes ambassadrices seront formées durant 3 semaines à partir de lundi prochain, sur la prévention de la Covid-19 ainsi que des conséquences liées à la crise sanitaire liée à cette pandémie, a annoncé vendredi la présidente de l’ONG « Aide à la future élite féminine (AFEF) », Mélanie Ngutuka, à l’occasion du lancement de la campagne de communication en faveur des adolescentes de N’Djili, leurs pairs et familles dans le cadre des mesures préventives contre cette pandémie.
Les bénéficiaires seront aussi formés sur la lutte contre les grossesses précoces, la prise de main de téléphone portables androïdes et les modalités de diffusion de message de la campagne, a dit la présidente de cette structure.
Au terme de cette formation, organisée grâce à l’appui financier de l’ONG internationale Women’s peace and humanitarian fund et l’ONU-Femmes, les participantes recevront un lot des téléphones portables et des kits de dignité comprenant notamment des articles et des produits d’hygiène tels que les masques, les lave-mains et les gels hydro-alcooliques.
Par ailleurs, Mme Ngutuka, également médecin dans une formation médicale de la place a indiqué que suite à la propagation de la pandémie liée à la Covid-19 dans presque toutes les régions du monde, infectant et tuant plusieurs personnes même en RDC, le ministère de la Santé avait mis en place les dispositifs de riposte de cette maladie avec l’appui technique de L’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’OMS et d’autres experts, a-t-elle poursuivi, ont publié des orientations sur les meilleures pratiques de prévention, dont le recours aux mesures dites «barrières» telles qu’édictées par le Président de la République, notamment la distanciation sociale, le lavage fréquent des mains et le port de masque.
La présidente de cette structure, a regretté que la Covid-19 ait poussé un grand nombre de filles à la déperdition scolaire par crainte d’être contaminées, avant de relever que les jeunes filles et femmes sont confrontées à la pauvreté et à la dépendance accrue durant cette période à cause de la baisse de leurs activités informelles.
Cette situation, a-t-elle souligné, a obligé cette frange de personnes à se prêter à de rapports sexuels en échange des ressources pouvant leur permettre de subvenir à leurs besoins.
A ce sujet, l’ONG «AFEF» a pensé mettre en place une stratégie de sensibilisation des adolescentes par leurs pairs pour la prévention des grossesses précoces au moyen de la nouvelle technologie de l’information et de communication dans le but de réduire sensiblement la flambée des grossesses précoces chez les adolescentes dans les milieux défavorisés qui représentent la population la plus exposée aux conséquences de la Covid-19. ACP/Kayu/ODM/Nig