Kinshasa, 16 Septembre 2022 (ACP).- Les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes œuvrant dans la thématique des droits humains doivent se protéger avant d’être en mesure de protéger les autres, a indiqué Josh Davis de l’organisation Front Line Defenders, à l’occasion d’un briefing jeudi, à l’intention des journalistes des pays en développement qui suivent la 51ieme session des nations unies aux droits de l’homme.
Après que les journalistes aient présenté leurs attentes par rapport à cette session particulière par rapport à leur sécurité, Josh Davis a donné aux participants des astuces pour leur propre sécurité et celle de leurs proches. Il a encouragé les professionnels des médias et les défenseurs à évaluer d’abord le risque sécuritaire avant de revenir sur leur engagement dans une cause ou un reportage. Pour lui, s’agissant de cette évaluation, le journaliste doit se doter des stratégies efficaces. En effet, en évaluant les risques, les journalistes doivent aussi prendre en compte ce qui est déjà arrivé à leurs confrères et savoir comment contourner les difficultés.
Des stratégies de protection en ligne
Concernant la protection en ligne, Josh Devis a conseillé aux journalistes pour ceux qui le peuvent, d’avoir plusieurs ordinateurs, téléphones portables avec différents mots de passe. Pour ceux qui ne peuvent pas se le permettre, il a conseillé d’avoir des mots de passe forts. Il a partagé avec les journalistes les sites pour que ces derniers apprennent sur plus pour leur sécurité.
Notons que Front Line Defenders a pour objectif de protéger les défenseurs-ses des droits humains en danger, les personnes qui agissent de façon non violente pour que soient respectés un ou plusieurs droits garantis par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.
Front Line Defenders vise à subvenir aux besoins identifiés par les défenseures eux-mêmes en matière de protection. Front Line Defenders promeut le respect de la Déclaration de l’ONU sur les défenseurs des droits humains. ACP/Kayu/TKM/SGB/KAF/KAI