Kinshasa, 3 sept. 2023 (ACP). – Les autorités congolaises ont été appelées à reformer le système d’exercice des libertés publiques, après la fusillade qui a causé la mort de 43 personnes à Goma, dans l’Est de la République Démocratique du Congo, dans un entretien avec une candidate annoncée à la présidentielle de 2023.
« Je demande aux autorités publiques de réformer le système d’exercice des libertés publiques, après la fusillade qui a causé la mort de 43 personnes dans l’Est de la RDC », a déclaré samedi, Marie-Josée Ifoku, candidate annoncée à la présidentielle 2023.
« Il nous faut des règles claires, appropriées et conformes à la déclaration universelle des droits de l’homme sur la sécurisation et l’encadrement des manifestations publiques, même lorsque celles-ci ne sont pas autorisées où se déroulent dans un état de siège », a-t-elle dit, avant d’ajouter : « la vie est sacrée pour accepter de la perdre pour n’importe quoi ou de n’importe quelle manière, souvent si légèrement et dans l’indifférence absolue ».
Il sied de signaler que cette manifestation a occasionné 43 morts selon le communiqué du gouvernement. Le procès des personnes accusées de ‘’participation à un mouvement insurrectionnel’’ contre la mission des Nations Unies en RDC avait débuté depuis vendredi au tribunal militaire de garnison de Goma.
ACP/KHM