Mbujimayi, 05 juillet 2024 (ACP). – Les Officiers de police judiciaire (OPJ) de la province du Kasaï Oriental, (centre de la République démocratique du Congo), ont été invités vendredi à souscrire aux règles d’éthique et de déontologie dans la gestion des cas des violences sexuelles, a appris l’ACP dans un atelier de formation.
« Nous avons demandé dans cet atelier, aux Officiers de police judiciaire, à souscrire aux règles d’éthique et de déontologie dans la gestion des cas de violences sexuelles. Parce que nous savons que les OPJ sont en train de protéger les personnes vulnérables, les victimes de violences sexuelles. Ce sont des intervenants dans les dossiers de violences sexuelles« , a déclaré Henry Kibondo, commandant groupe de protection des institutions du Kasaï Oriental.
« Voilà pourquoi nous avons dit que pour ces êtres chers que nous protégeons, nous devons avoir une éthique, nous les officiers de police judiciaire, nous devons observer certains principes déontologiques tels que l’intégrité. Un OPJ doit être intègre. Il ne doit pas se laisser corrompre par des petites choses« , a-t-il poursuivi.
Le commissaire supérieur Henry Kibondo a aussi rappelé aux participants à l’atelier sur la gestion des cas de violence sexuelle basée sur le genre, le devoir qu’ils ont d’observer la légalité et la fidélité aux lois et règlements de la République dans l’exercice des fonctions de l’OPJ, dont la disponibilité est obligatoire.
« Un officier de police judiciaire doit être loyal. Il ne peut que travailler dans la légalité, être fidèle aux lois et règlements de la République. Un officier de police judiciaire doit être poli, exemplaire, disponible que ça soit pendant les heures de service ou en dehors lorsqu’ il est sollicité pour un dossier de violences sexuelles, il doit se lever pour aller répondre. Un OPJ ne doit pas régresser face à une situation de violences sexuelles, il doit être tenace », a ajouté M. Kibondo.
Et de conclure : « l‘officier de police judiciaire doit vendre son caractère, il peut à travers son caractère, faire injurier le corps, parce qu’il ne s’est pas bien comporté. L’officier de police judiciaire doit être courtois, il doit avoir un accoutrement modèle, digne ».
Cette formation de cinq jours des OPJ sera sanctionnée, samedi, par la remise des brevets, renseigne-t-on.
ACP/C.L