Lubumbashi, 28 février 2022 (ACP).- La sexologue et coordinatrice du centre d’encadrement pour le développement et la santé du Haut Katanga , Sifa Kayakez a relevé , le week-end au cours d’une interview accordée à l’ACP la nécessité de donner aux jeunes filles l’éducation sexuelle pour les protéger contre les maladies sexuellement transmissibles et les grossesses précoces.
Selon elle, l’éducation sexuelle mérite d’être enseignée par trois catégories des personnes notamment les médecins qui doivent prévenir les jeunes contre des maladies vénériennes, les encadreurs spirituels, soucieux d’arrêter la divulgation des méthodes contraceptives et les mouvements féministes qui doivent lutter pour protéger les filles et femmes contre la séduction, le viol et l’avortement.
Plaidoyer pour l’instauration du cours d’éducation sexuelle dans les écoles
Sifa Kayakez a plaidé pour l’instauration du cours d’éducation sexuelle au degré terminal de l’école primaire et à l’école secondaire et a ajouté que l’importance de ce cours est d ;enrichir les élèves sur des connaissances fiables et précises sur la sexualité, les organes génitaux, les mécanismes physiologiques de la reproduction humaine et les comportements sexuels, afin de développer chez les élèves un comportement à adapter aux circonstances et à la culture dans laquelle l’on évolue.
Elle a signalé que la majorité des formateurs ne savent pas quel contenu donné au cours d’éducation sexuelle avant de faire savoir que parler publiquement de la sexualité n’est pas chose aisée et cela l’est encore moins dans un cadre éducatif. ACP/Kayu/OB/JFM/SGB/MMC