Lubumbashi, 5 juillet 2025 (ACP).- Les femmes de l’église évangélique La Conquête de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga au sud-est de la République démocratique du Congo, ont été appelées à bannir l’avortement au cours de la convention des femmes conquérante placée sous le thème : «donne-moi cette montagne que Dieu a parlé» tiré de Josué 14 : 12, a appris samedi l’ACP des sources ecclésiastiques.
«Aujourd’hui nous voyons même à l’église, il y a des femmes qui avortent. Bien-aimées, l’avortement c’est un péché. J’ai toujours dit aux femmes la grossesse on la refuse quand elle ne pas encore là. Lorsque tu n’es pas encore grosse fait tout ce qui est à ton pouvoir bien sûr, selon les méthodes recommandées par la Bible, fais tout pour ne pas concevoir mais dès que la grossesse est là, qu’elle soit la sixième, la quinzième ou la nième une seule option mettre au monde. Avorter c’est tuer, même la femme qui avorte risque de mourir. Imagine tu as servi Dieu des années durant, tu te permets un jour d’avorter et tu meurs par cette voie là ou est-ce que tu vas aller ? Qui es-tu pour arrêter le plan de Dieu ? Chaque fois que Dieu envoie quelqu’un sur la terre, il a un plan merveilleux avec cette personne. Chères femmes ne faites pas ça», a dit Solange Kazadi, présidente du département des sœurs de l’église évangélique la conquête dans sa prédication tirée du livre de Genèse 2 : 21 – 23, sur le sous-thème : «la femme au cœur de mère lève-toi».
A cette occasion, Solange Kazadi, a demandé aux femmes de ne pas suivre les caprices des hommes et de ne pas céder à ce genre de pression, même si la Bible dit que soyez soumises, la femme doit soumission à l’homme selon la volonté de Dieu, même si l’homme insiste pour que la femme avorte que la femme ne cède pas à cette pression parce qu’il y a des hommes qui induisent les femmes en erreurs en les obligeant à avorter.
«Les mamans, Dieu nous a créé pour donner la vie. Combien de femmes abandonnent les enfants, aujourd’hui nous avons des enfants communément appelés chegué ou enfants en rupture familiale, est-ce que la rue accouche ? N’est-ce pas ces enfant c’est une femme qui les ont accouchés ? Mais ces enfants se retrouvent sur la rue. Je me dis parfois, même si on dit que les parents sont morts, ou les parents ont divorcé ces enfant se retrouvent toujours dans une famille où il y a une mère et toi mère tu abandonnes ces enfants, on n’est pas mère que pour ses propres enfants. C’est sur le plan physique qu’on considère comme mère celle qui a mise au monde mais être mère c’est au-delà d’avoir des enfants, être mère c’est le cœur, tu peux être une femme mais tu n’es pas une mère, être mère ce n’est pas la forme physique, ce n’est pas avoir un beau visage. Le corps vieilli, le visage peut s’abimer mais le cœur ne change jamais. Un bon cœur, reste un bon cœur. On n’est pas mère que pour ses propres enfants comme je l’ai dit, comment tu traites les enfants de ton mari», a expliqué Solange
«Une mère c’est celle qui transmet la vie, qui engendre la vie, Il y a aussi une dimension spirituelle, Dieu nous demande de sortir est de parler du sauveur pour le salut des hommes pour conquérir les âmes. Une femme c’est celle qui soigne son comportement, qui a un bon témoignage. Une mère se sacrifie pour sa famille, une mère est celle qui couvre les faute de son mari», a-t-elle conclu ACP/C.L.