Kinshasa, 29 mars 2022 (ACP).- La fondatrice de l’association à but non lucratif dénommée La voix de la femme, la fondatrice de la plateforme » Women in industries Africa », la promotrice du jardin d’enfants et de l’école maternelle « 1.2.3 Soleil », l’entrepreneure Keren Lomata, a affirmé qu’il faut d’abord éliminer les barrières traditionnelles qui empêchent les femmes de rivaliser sur un pied d’égalité avec les hommes avant d’atteindre le taux de représentativité des femmes dans les institutions.
Mme Lomata l’a indiqué mardi au cours d’un entretien accordé à l’ACP en marge du mois de la célébration des droits de la femme.
» Je fais référence à la garantie de l’accès et de la permanence des filles dans les systèmes éducatifs », a souligné la fondatrice de la plateforme » Women in industries Africa », rappelant que dans le monde entier, 32 millions de filles sont non scolarisées contre 28 millions de garçons.
La promotrice du jardin d’enfants et de l’école maternelle « 1.2.3 Soleil » a fait remarquer également la nécessité de lutter contre les mariages forcés de filles et d’adolescentes, de lutter contre l’emploi des jeunes, les grossesses précoces et les traditions qui réduisent les femmes à de simples femmes au foyer, poursuivant que les efforts doivent viser à faire pression, notamment sur les institutions étatiques, les gouvernements et les parlements.
Pour réduire l’écart de 118 ans d’inégalités, a-t-elle indiqué, il est nécessaire que les pays adoptent les lois et les normes de discrimination positive à l’égard des femmes.
Sur le leadership et l’autonomisation de la femme, elle a dit qu’elle encourage la nouvelle génération à passer à l’action pour représenter valablement la gent féminine dans les instances de prises de décisions et à démontrer le fonctionnement des discriminations directes et indirectes qui affectent les femmes.
» Il y a les cas des violences, des inégalités de salaire et de carrière, du temps occupé par des activités non rémunérées et non socialement reconnues », a-t-elle énuméré, appelant pour ce faire les filles à éviter le culturalisme qui, selon elle, excuse des pratiques ignobles ou insupportables.
Place de la femme
La fondatrice de l’association à but non lucratif dénommée » La voix de la femme » et de la plateforme » Women in industries Africa », la promotrice du jardin d’enfants et de l’école maternelle « 1.2.3 Soleil », l’entrepreneure Keren Lomata, a estimé que les femmes représentent la source de la vie et une réalité complémentaire de l’être humain, avant d’ajouter que ces deux représentations font de la femme un élément essentiel et nécessaire au développement de nos communautés et à l’avancement de l’humanité tout entière.
» Les femmes âgées sont une source et une inspiration pour les batailles livrées, gagnées ou non, au cours de leur vie », a précisé Mme Lomata, soulignant de ce fait qu’elles sont les dépositaires d’une énorme expérience de vie qui, selon elle, mérite d’être transmise à des générations de jeunes hommes et femmes.
Sur l’égalité des sexes, a-t-elle noté, les violences faites aux femmes, le harcèlement sexuel, les viols et les mariagea des filles et des adolescentes montrent bien que, malgré les progrès réalisés depuis le siècle dernier, il faut encore insister et persister dans la lutte pour la reconnaissance des droits des femmes.
Selon elle, il est nécessaire que les actes de célébration des droits des femmes soient axés sur des actions volontaristes de mobilisation et de prise de conscience de l’importance du rôle joué par les femmes pour le développement des sociétés et l’avancement de l’humanité.
» Ces célébrations doivent également être des moments pour dissiper les doutes quant à la conception erronée selon laquelle, donnant des droits aux femmes, représente une menace pour les hommes », a signifié Mme Lomata, préconisant que les moments de fête doivent être accompagnés d’activités éducatives, de formation et de solidarité.
Pour » Ladies engagement » qui est un point de contact annuel elle et les filles, les femmes, les mamans démunies, elle a fait savoir que « Ladies engagement » sera encore cette année une occasion pour octroyer des fonds de commerce tout en passant par un développement personnel.
L’asbl La voix de la femme a depuis 2017 pour ambition d’aller à la rencontre des femmes qui subissent tous les jours des entraves à leur épanouissement.
La plateforme » Women in industries Africa » comporte 2 volets à nos jours dont
“ Women in mining africa”, chargé de la rémunération des femmes dans le secteur minier artisanal, soutenant et développant la progression des femmes par des formations, à travers des mécanismes de résilience tels “ Women in Oil & Gas Africa ” qui sensibilise aux défis existants et potentiels auxquels les femmes et les filles sont confrontées dans leur interaction avec les secteurs de l’énergie et de l’extraction à prédominance masculine.
ACP/OB/Kmt