Ituri : la marginalisation de femmes dans les partis politiques cause de leur faible représentativité dans les instances de prise de décision

Bunia, 15 mars 2021(ACP).- La conseillère au cabinet du gouverneur de province Claudine Nzeni a estimé que la faible représentativité de femmes dans le gouvernement provincial qui compte qu’une seule est la conséquence de la « marginalisation » dans la quasi-totalité de partis politiques.

Claudine Nzeni qui l’a dit en marge de la Journée internationale de la femme célébrée le 08 mars de chaque année,  a indiqué que cette situation qui est politique  ne dépend pas de la bonne volonté du gouverneur Jean Bamanisa Saïdi parce que, a-t-il réaffirmé, « ce sont les partis politiques qui rendent un mauvais service aux femmes en depit de la présence de femmes compétentes dans ces partis ».

Mme Nzeni Ege a dit que lorsqu’il s’agit de donner les noms pour la formation du gouvernement provincial les hommes ont l’habitude de donner ceux de leurs semblables.

Par contre concernant les nominations dans les cabinets politiques elle a reconnu une amélioration parce que a-t-elle relevé dans le gouvernement Jean Bamanisa Saïdi il y a trois femmes conseillères au cabinet de l’autorité provinciale ce qui représente 30% qui est respecté mais également au niveau du bureau d’études.

Plutôt que de se fatiguer Claudine Nzeni Ege a encouragé la femme à continuer à se battre pour bien se positionner dans les instances de prise de décision.

Pour renverser cette mauvaise tendance le rapporteur de l’Assemblée provinciale Julie Adabay l’une de quatre(4) députées provinciales sur les 44 élus provinciaux au suffrage universel de l’Ituri a exhorté les femmes à adhérer massivement dans les partis politiques pour qu’elles soient en majorité alignées pendant les scrutins électoraux pour une bonne représentativité de femmes dans les institutions politiques.

Elle a affirmé qu’au tant il y a des hommes compétents, il y a également de femmes compétentes capables d’êtres alignées dans les listes de partis politiques et de renchérir « Maintenant la femme, elle est en train d’aller petit à petit dans la vie politique« .

Au-delà de l’adhésion aux partis politiques a martelé Julie Adabay les femmes doivent être actives à travers la participation dans les différentes activités de regroupements ou partis politiques pour espérer bénéficier les postes de responsabilité dans les institutions politiques ou autres.

La même situation de la faible représentativité de femmes est observée au niveau de divisions de services Étatiques où il y a seulement six(6) femmes Cheffes de division sur une quarantaine que compte la province de l’Ituri.

La cheffe de division provinciale des ITPR Madame Djamba a décrié ce qu’elle a appelé »la mauvaise foi » des hommes pour placer de femmes compétentes dans les postes de prise de décision.

Elle a par la même occasion, plaidée pour que le gouvernement de la République puisse prôner la politique de la « discrimination positive » qui consiste à octroyer de quotas dans certains postes de services Étatiques en faveur de femmes pétries de compétences pour corriger cette situation. ACP/Kayu/NiG/NKV/MNI

 

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