Bunia, 30 mars 2022(ACP).-Le collectif des femmes de l’lturi a sensibilisé les épouses des militaires et policiers pour leur implication dans la recherche de la paix dans cette province en marge des activités du mois de la femme, a constaté mardi l’ACP.
La conseillère de cette structure féminine, Mme Espérance Tshika Ngumiabo, a expliqué que cette activité s’inscrit dans le cadre du rapprochement avec les épouses militaires et policiers. Pour elle, la sensibilisation de la femme par rapport à son implication pour la recherche de la paix concerne toutes les femmes notamment les travailleuses dans les structures étatiques comme privées, des ménagères, épouses des militaires et policiers, des paysannes pour qu’enfin la province de l’Ituri puisse renouer avec la paix socle de tout développement.
Au cours de cette activité Mme Espérance Tshika Ngumiabo a interpellé les femmes sur le fait qu’elles doivent être unies pour faire des grandes choses pour la province au côté des autorités légalement établies.
Les participantes dont l’épouse du commissaire provincial de la Police nationale congolaise de l’lturi, le commissaire divisionnaire adjoint Séguin Ngoy Sengelwa kyo, a remercié le collectif des femmes de l’lturi pour ce premier tête-à-tête avec les épouses des militaires et policiers sur ce thème qui interpelle la femme sur le rôle qu’elle doit jouer dans la recherche de la paix au côté des autorités provinciales.
Les femmes exhortées à ne pas confondre le concept « égalité des sexes »
Au cours de la même activité, Me Céline Bungisabo a appelé les femmes à ne pas confondre le concept « égalité des sexes » dans le foyer. Elle a précisé que ce concept qui signifie autrement « égalité de chance » concerne le domaine professionnel par rapport à tel ou tel poste ou travail et pour les privilège ou avantage que les personnels sans distinction des sexes peuvent avoir au sein d’une entreprise ou société.
Me Céline Bungisabo a indiqué avoir fait un constant selon lequel certaines femmes confondent ce concept actuellement en vogue « égalité des sexes ». Ce qui, est a-t-elle soutenu, est à la base à plusieurs cas de malentendus dans certains foyers.
En conséquence de cette confusion dans le chef de certaines femmes, certains époux interdisent à leurs épouses de participer dans certaines manifestations féminines au motif que c’est là où elles apprennent à désobéir à leurs époux.
Pour prévenir ce genre de situation, elle a demandé aux femmes de toute tendance, travailleuse ou ménagère, de savoir dissocier le droit au social. ACP/Kayu/GGK/KMT/NMM