Ituri : l’indignation de l’Ong Fonds pour la femme congolaise (FFC) sur l’ampleur du mariage précoce de jeunes filles

Bunia, 17 décembre 2021 (ACP).- La coordinatrice de l’Ong Fonds pour la femme congolaise (FFC), Marie-Gilberte Mandima, s’est dit indigné par rapport à l’ampleur du  phénomène de mariage précoce de filles mineures dans le territoire d’Irumu, lors d’une matinée de plaidoyer à l’intention de chefs coutumiers de cette entité.

Pour preuve, a-t-elle poursuivi, dans la localité de Lengabo, située à près de 10km de Bunia, il y a de filles de 12 et 13 ans qui non seulement ont déjà de bébés mais également abandonné les études suivant la coutume leur obligeant d’avoir le mari avant l’âge de 15 ans.

« Actuellement le monde a évolué il faut commencer par bannir les habitudes traditionnelles qui bloquent l’épanouissement de la femme par exemple le mariage précoce. Je dis aux parents laissons cette envie démesurée de l’argent. Nous sommes en train de tuer les enfants ! Pour que l’enfant accouche, il faut qu’elle passe par césarienne quatre à cinq fois. Parce qu’elle n’a pas encore atteint la maturité. Que les parents laissent les jeunes filles continuent avec les études », a-t-elle lancé.

Par ailleurs, au nom de ses collègues, l’élève Déborah Athido du CS Shalom a épinglé le fait que nombreuses familles continuent jusqu’aujourd’hui à se servir de filles comme moyen pour améliorer leur niveau de vie raison pour laquelle, a-t-elle soutenu, de filles sont mariées jeunes ,car elles sont considérées comme emploi pour la famille.

ACP/Rn/Cfm/SGB/TKM/MMC

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