Kinshasa, 08 mars 2021 (ACP).- La femme qui reste le plus longtemps dans la famille, doit être suffisamment informée et sensibilisée à la Nouvelle technologie de l’information et de la communication « NTIC » en vue de mobiliser toutes les couches sociales autour des mesures-barrières prises par les autorités du pays contre la covid-19″, a indiqué lundi Mme Charlotte Makengo Bodi, chargée du Genre au Programme national multisectoriel de lutte contre le sida, « PNMLS ».
Mme Makengo qui l’a déclaré dans un entretien avec l’ACP, lors de la JIF/2021, a précisé que le thème « leadership féminin d’excellence dans une de société égalitaire et numérique à l’ère de la COVID-19 signifie qu’une implication effective de la femme à l’information et la sensibilisation de la masse aux mesures-barrières contre le coronavirus amènera la population à réaliser l’importance des dispositions pour sa propre protection. Pour la chargée du Genre au PNMLS, une bonne information tombée correctement dans l’oreille d’une femme sera répercutée efficacement et toute la communauté en bénéficiera, avant d’ajouter que ce thème a été adopté par la ministre sortante du Genre, famille et enfant et son équipe afin que les femmes soient informées et sensibilisées à la COVID-19.
Quant au vol « numérique », Mme Makengo a souligné que l’utilisation du numérique dans ce monde en perpétuelle évolution est très importante pour atteindre au même moment les différents coins du pays ou du monde, de même qu’elle a indiqué la maîtrise de NTIC suscitera l’émergence d’une société vraiment égalitaire à l’horizon 2030. Elle a ensuite mis en relief la contribution des mesures barrières au développement du pays, parce qu’elles permettent à la population d’éviter la contamination. « Quand un peuple est en bonne santé, il se livre aux activités économiques, sociales et culturelles qui ont un apport important dans le développement de la nation », a-t-elle souligné.
Ces mesures valent tout leur pesant d’or dans ce sens qu’elles ont permis à la population de limiter la contamination massive, grâce aux mesures de prévention que les épidémiologistes ont mises en place sous l’impulsion des autorités du pays. Car, une personne contaminée peut transmettre la maladie à plus de cent autres. Toutefois, Mme Makengo a déploré les violences basées sur le genre, et autres actes portant atteintes aux droits de la femme et de la jeune fille, consécutivement à l’oisiveté pendant le confinement.
A une question sur la parité, la chargée du Genre au PNMLS, a estimé qu’elle n’est pas un droit, mais un mérite, car la parité ne signifie pas un partage à 50% des responsabilités entre hommes et femmes. Elle doit être soumise à la méritocratie, ce n’est pas parce-que l’on est femme qu’on doit accéder à n’importe quelle fonction ou à n’importe quel poste. « L’homme ou femme doit faire preuve de capacité, compétences et d’expériences pour prétendre à occuper un poste quelconque », a-t-elle insisté.
Concernant l’attitude de la population face aux mesures barrières, elle a regretté que les gens ne portent les masques pour éviter d’être inquiètes par la police et non par acquis de conscience en vue de se protéger et protéger les autres. ACP/Kayu/NiG