Kasaï-Central : la mobilisation des couches féminines aux activités de mois  de mars

Kananga,12 mars 2024 (ACP).- La participation des couches féminines et des hommes genres aux activités de mois de mars dédié aux droits de la femme a traduit, lors d’une célébration  eucharistique circonstancielle, l’engagement des unes et des autres à la nécessité de promouvoir et de défendre ces revendications au Kasaï Central, centre de la République démocratique du Congo (RDC).

« La journée du 08 mars est une journée mémorable symbolisant un large processus de lutte de revendication des droits de la femme dans le monde », a révélé la Ministre provinciale du Genre, Famille et enfant, Mme Emérence Kalubi.

Et de continuer : « bien qu’honorant cette lutte en RDC, nous célébrons cette journée dans la méditation parce qu’une bonne partie orientale du pays est agressé par les forcés négatives du M23 en complicité avec le Rwanda ». Rappelant le thème retenu au pays à l’occasion de la journée internationale de la femme de l’année 2024 à savoir : « la masculinité positive pour un Congo émergent », elle a engagé la responsabilité de tous et de chacun dans la promotion de cette masculinité positive dans la promotion de cette masculinité positive dans la vie familiale.

Le curé de la Cathédrale Notre Dame, l’abbé Bruno Ntumba, a circonscrit le thème retenu par cette journée au pays « investir en faveur de la femme », soulignant que le premier investissent  en faveur  de celle-ci  c’est  l’éducation.  

Il a rappelé les propos de Pauline LUMUMBA éduquer une femme c’est éduquer toute une nation.

Décriant la politique d’encerclement des voisins de la RDC, il a lié la solidarité décrétée à l’égard des compatriotes de la partie Est du pays à l’ampleur des crimes et des exactions dont le bilan est estimé à plus de 10 million des morts, et 500.000 des femmes violées et près 12.000 hectares des terres occupées.

L’abbé Bruno Ntumba d’insister : « la masculinité positive passe par l’encadrement de petites filles pour en faire des cadres patriotes en évitant d’auteur les antivaleurs des agresseurs ».

De son côté une représentante du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) a lu la déclaration du secrétaire général des Nations Unies sur la promotion de l’égalité des sexes à travers la scolarisation, l’investissement en faveur de la santé de la femme.

Par ailleurs, une représentante des femmes du Kasaï Central a sollicité l’implication tant de la communauté internationale que du gouvernement central ainsi que d’autres partenaires dans la lutte contre les injustices et autres antivaleurs troublant la paix sociale en freinant la promotion des droits de la femme de cette partie du pays. ACP/Kayu

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