Mbuji-Mayi, 16 août 2023 (ACP). – L’augmentation d’enfants vulnérables à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental en République démocratique du Congo, a été au centre d’une journée de réflexion organisée mercredi par la Division provinciale des Affaires sociales, a appris mercredi l’ACP, d’un responsable de cette structure.
« Actuellement, il y a beaucoup d’enfants en situation difficile, victimes des violences et tracasseries. L’ampleur est très grande, il s’en suit un certain nombre de problèmes sur le plan social, notamment la pauvreté qui conduit les concernés à vivre en dehors du toit paternel tel qu’aux marchés. Faute d’appui, ils développent des mauvaises pratiques notamment le vol et beaucoup d’abus », a déclaré le chef de division provinciale des Affaires sociales, François Mukendi Mafuku, lors d’un entretien avec l’ACP, avant de souligner qu’une étude spécifique a été menée sur les jeunes appelés « enfants en rupture familiale » et dont plus de 25 structures d’encadrement privées hébergent ces enfants, sous la supervision de la division des Affaires sociales.
« Pour certains enfants, on organise un encadrement professionnel tel que l’apprentissage des métiers. Mais puisque l’ampleur est grande, il y en a ceux qui sont repérés dans des institutions scolaires. Il y a aussi un grand nombre de ceux qui n’ont aucun soutien, ceux-là nous inquiètent beaucoup du fait qu’ils sont exposés à l’alcool, à la drogue, aux liqueurs fortes, à la violence et autres abus », a fait savoir François Mukendi .
Il a, en outre, indiqué que tout récemment, une étude a été réalisée pour un meilleur encadrement de cette catégorie d’enfants, qui consistait à faire un état des lieux pour entrevoir des solutions qui répondent réellement aux problèmes de ces enfants.
« Il s’agit de connaitre le pourquoi ils sont au marché, les conditions dans lesquelles ils y sont parvenus et quels sont les mécanismes à mettre en place pour trouver des solutions idoines. Nous sommes en train de compiler les données de cette enquête, ce qui va pratiquement nous fixer », a conclu le chef de division des Affaires sociales de la province du Kasaï Oriental.
ACP/