Kinshasa, 26 mai 2025 (ACP).- 100 jeunes ont été sensibilisés aux questions de paix, sécurité et à la lutte contre la désinformation, au cours d’un atelier organisé vendredi à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), ont rapporté les organisateurs lundi à l’ACP.
« Il était question pour nous de sensibiliser les jeunes à l’agenda « Jeunesse, paix et sécurité’’ du Conseil de sécurité des Nations Unies, sur la lutte contre les discours de haine et la désinformation », a déclaré Me Gloire Manessa, porte-parole de l’Action citoyenne de lutte contre le discours de haine (ACLDH).
« Nous avons compris qu’il fallait renforcer la résilience des jeunes pour qu’ils comprennent comment ils doivent se comporter face à ces informations, comment ils peuvent utiliser de façon professionnelle et de façon civilisée les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.
Selon Me Manessa, les jeunes doivent être capables de faire la distinction entre la désinformation qui est une information fausse délibérément véhiculée, la mésinformation qui est une information fausse mais véhiculée sans intention de nuire mais également la malinformation une information qui est fondée sur la réalité mais qui est utilisée pour porter préjudice à une personne ou à une organisation.
Cependant, le porte-parole de la structure ACLDH a profité de cette occasion pour donner aux jeunes quelques astuces possibles qui puissent leur permettre, non seulement de repérer une fausse information en ligne, mais également de la décortiquer ou de la déconstruire.
« Il était là question de vous expliquer les différents mécanismes de la désinformation et de renforcer votre résilience face à la prolifération des discours de haine. Les outils de fact-checking comme Google Lens, Google Images sont des outils numériques qui permettent à quelqu’un de vérifier une vidéo ou une photo, une image, afin de voir si elle est réelle », a-t-il martelé.
De son côté, Christelle Kayingu, étudiante en communication, journalisme et presse audiovisuel à l’Université nationale de l’informatique et de la communication (Unisic), a loué l’initiative des organisateurs ainsi que les discours de chaque intervenant.
«La première intervenante Mme Jacquie-Anna Kitoga, coordonnatrice nationale du secrétariat technique d’implémentation de la Résolution 2250, nous a éclairé en long et en large sur ce que veut dire la Résolution 2250. Alors, on nous a même donné des techniques de détecter que c’est une mauvaise information, que la photo est un fake news, je suis vraiment émue », a-t-elle dit.
«Le dernier intervenant a donné la différence entre entrepreneur et commerçant. Le commerçant est celui qui ne transforme pas, mais qui prend un produit déjà fait, il le revend pour gagner seulement de l’argent et il s’arrête là. Alors qu’un entrepreneur, c’est une personne qui crée, qui prend la matière brute pour la transformer en produit fini, pour que ça serve à la population », a-t-elle ajouté.
Cette activité a été organisée par l’Action citoyenne de lutte contre le discours de haine (ACLDH), à l’intention de jeunes de la commune de Kalamu, Kasa-Vubu et Makala, dans le but de sensibiliser les à la Résolution 2250 qui est l’agenda « Jeunesse, paix et sécurité » du Conseil de sécurité des Nations Unies. Ceci pour avoir une jeunesse éveillée sur la question de paix et sécurité, les rendre capables de lutter contre le discours de haine, la désinformation et capable d’initier les projets entrepreneuriaux.
ACP/C.L.