Kinshasa : des femmes exhortées au refus des mariages précoces

Kinshasa, 25 novembre 2024 (ACP).- Les femmes ont été exhortées lundi,  au refus des mariages précoces et forcés, causes de certains cas des violences, lors d’un entretien téléphonique, à Kinshasa en République démocratique du Congo, à l’occasion du lancement des 16 jours d’activisme sur l’élimination des violences à leur égard.

« Plusieurs femmes vivent les violences à cause des mariages précoces et forcés, c’est pourquoi je les exhorte à éviter les mariages non consentis en vue de vivre leur épanouissement », a déclaré  AlbertineMagang, directrice générale de « Olivibert » à Cotonou.

« L’indépendance des femmes et des filles est un élément très important pour lutter contre les violences parce que quand une femme est indépendante il y a des choses que l’homme ne peut pas lui dire et lui faire, il y a aussi le problème de l’école, il faut que les femmes fassent étudient pour sortir de certaines limitations culturelles, de l’ignorance et des coutumes rétrogrades », a-t-elle ajouté.

Elle a, indiqué que la femme doit connaître sa valeur, « Quand la femme connait réellement sa valeur, elle sait qu’être en relation avec un homme ne veut pas dire qu’il est autorisé à la maltraiter, cette femme saura qu’elle ne doit pas se soumettre au point où il va même détruire sa santé, il y a des femmes qui pensent qu’elles ne peuvent pas dire non à un homme. Quand vous avez des principes, quelle que soit la personne qui est devant vous, s’il y a de choses qui vont à l’encontre de vos principes, vous avez le droit de refuser avant qu’il ne soit trop tard », a-t-elle insisté.

Mme Magang, entrepreneure camerounaise, particulièrement a interpelé les filles à se battre, à travailler avant de les conseiller de ne pas devenir arrogantes ou impolies à cause de cette indépendance, « la femme doit se battre pour être indépendante, être indépendante ce n’est pas être arrogante ou mal parler à son mari ou mal se comporter vis-à-vis de lui, éviter surtout la comparaison dans une relation Ma relation n’est pas égale à l’autre , chaque relation a ses réalités, il n’existe pas une formule mathématique pour faire marcher les choses dans un couple, ça dépend de la personne que tu as devant toi » a-t-elle martelé.

Notons que la violence à l’égard des femmes et des filles demeure l’une des violations des droits de l’homme les plus répandues dans le monde. A l’échelle mondiale, près d’une femme sur trois a été victime de violence physique ou sexuelle, de la part de son partenaire intime. ACP/

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