Kinshasa, 20 décembre 2024 (ACP). – Des jeunes filles de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, ont été invitées vendredi, à faire preuve de courage face aux violences basées sur le genre (VBG) et à dénoncer tout acte de violence en cette période des festivités de fin d’année.
« Il est impératif d’attirer l’attention sur la problématique des violences basées sur le genre (VBG) qui touchent la jeunesse congolaise, en général, et en particulier, les jeunes filles de Kinshasa. J’invite toutes les jeunes filles du pays, et celles de Kinshasa à faire preuve de courage et à dénoncer toute forme de violence à leur encontre. La Loi n° 15/013 du 1er août 2015, qui établit les modalités d’application des droits de la femme et de la parité, sert de guide et de protection pour toutes les femmes et filles de notre pays », a déclaré Amivi Bola, présidente du Conseil communal de la jeunesse de Bandalungwa.
« Les festivités passeront, mais la reconnaissance des valeurs de la jeune fille comme moteur du développement est cruciale. Il est essentiel que chaque jeune fille sache qu’elle n’est pas seule. Un numéro vert, le 222, est à sa disposition pour dénoncer les viols et les VBG», a-t-il ajouté.
Mme Bola, a aussi insisté sur l’importance de ne pas céder à la peur ni à la naïveté.
« Il est temps de bannir l’égoïsme et la timidité. Chaque jeune fille doit ouvrir sa voix et dire non aux violences qui portent atteinte à sa dignité et à ses droits », a-t-elle poursuivi.
L’éveil de conscience recommandé
Pour la présidente de la jeunesse de Bandalungwa, cet entretien vise à appeler les jeunes à prendre conscience de leurs droits et à se mobiliser pour un avenir où chaque fille peut s’épanouir sans crainte de violence pendant cette période des fêtes de fin d’année, un moment de célébration de la vie, de la dignité et des droits de toutes les femmes.
« Au niveau national, la Constitution, dans ses articles 5, 14,15 la loi n°06/018 du 20 juillet 2006 relative aux viols et violences sexuelles, Loi n°15/013 15 portant modalités d’application des droits de la femme et de la parité, non seulement en RDC, mais aussi en Afrique s’est dotée des outils pour lutter contre les VBG, voire le protocole de Maputo. La prise de conscience de ses droits est facteur de changement», a-t-elle conclu. ACP/JF