Kinshasa, 4 juillet 2025 (ACP).- Des jeunes ont été invités à une sexualité responsable pour lutter contre les maladies sexuellement transmissibles ainsi que les grossesses précoces et non désirées, lors d’une conférence organisée vendredi à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC).
«Ne pas aborder le sujet avec les enfants ne les esquivent pas du danger de grossesses précoces, contraction d’infections sexuellement transmissibles, d’avortements ou autres. C’est pourquoi j’invite les jeunes à plus de responsabilité dans les rapports sexuels», a déclaré Bernice Kalambay, paire éducatrice et conseillère conjugale de l’association « Jeunesse consciente et épanouie (AJCDE) ». Les jeunes d’une structure ont été exhortés à plus de responsabilité dans les rapports sexuels en vue de les mettre à l’abri des maladies sexuellement transmissibles, des grossesses précoces et des grossesses non désirées, lors d’une conférence organisée vendredi à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC).
«Ne pas aborder le sujet avec les enfants ne les esquivent pas du danger de grossesses précoces, contraction d’infections sexuellement transmissibles, d’avortements ou autres, c’est pourquoi j’invite les jeunes à plus de responsabilité dans les rapports sexuels» a déclaré Bernice Kalambay, paire éducatrice et conseillère conjugale de l’Association jeunesse consciente et Épanouie (AJCDE).
Et d’ajouter: «une communication régulière avec les enfants et jeunes fera en sorte qu’ils soient informés et sensibilisés aux dangers auxquels ils peuvent être exposés». Elle a mis en relief la responsabilité des jeunes face à l’utilisation de différentes méthodes modernes de contraception qui les mettront à l’abri des maladies sexuellement transmissibles, les grossesses précoces et non désirées dont les conséquences ne sont plus à démontrer, soulignant que la contraception n’est pas encore ancrée dans la conscience collective juvénile, parce que la sexualité en milieu familial, religieux, scolaire demeure un tabou.
Cette actrice sociale an par ailleurs, fait savoir qu’un quart des jeunes de 15 à 24 ans a généralement sa première relation sexuelle sans protection, ni contraception pour les jeunes filles. Celles-ci sont les plus exposées au danger, et subissent le plus les conséquences des grossesses non désirées, entraînant ainsi l’arrêt de la scolarité, des accouchements difficiles, des difficultés socio-économiques, la contamination au VIH/sida et d’autres infections sexuellement transmissibles.Pour combattre ce fléau, elle tire la sonnette d’alarme pour renforcer les actions de communication sur la contraception à travers les médias, réseaux sociaux ainsi que les initiatives de sensibilisation dans les milieux à forte concentration des jeunes en favorisant l’accès de ceux-ci aux services de planification familiale dans les cliniques et centres de santé intégrés afin d’aménager des espaces de discussions pour échanger sur les défis liés à l’accès des jeunes à la contraception.
Ce genre d’activités est très louable car cela permet aux jeunes d’échanger sur la sexualité, considérée comme un sujet tabou dans la société, et la contraception ne sert non seulement pas à éviter les grossesses non désirées, mais également à espacer les naissances et garantir le bien-être familial, a-t-elle indiqué, avant de réitérer l’engagement de toujours soutenir les actions visant à conscientiser la jeunesse sur la contraception.La planification familiale protège les femmes contre les risques liés à la grossesse et constitue un atout pour son épanouissement et le bien-être de la famille en faisant partie de la stratégie globale pour accélérer l’atteinte des objectifs du millénaire pour le développement, a renchéri Mme Kalambay.
Organisée sous le thème: ‘’Accès des jeunes à la contraception responsabilité de chacun’’, cette activité constitue un plaidoyer en vue d’une mobilisation sociale pour une utilisation accrue des contraceptifs modernes, étant les seuls moyens d’éviter les grossesses non désirées et, par conséquent, des avortements clandestins souvent mortels.La planification familiale offre aussi des services de lutte contre la stérilité pour permettre aux couples sans enfants de pouvoir accéder aux services appropriés alors, Il est donc juste et utile de renforcer toutes les stratégies de lutte contre la mortalité maternelle telle que la planification familiale afin d’accroître le taux d’utilisation de la contraception moderne. a t – elle conclu. ACP/ODM