Kinshasa: des leaders des associations des jeunes outillés sur la sexualité reproductive


Kinshasa, 23 octobre 2024 (ACP).- 100 leaders responsables des associations des jeunes ont été outillés sur les questions des droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR) mercredi à Kinshasa, dans un atelier de vulgarisation des documents normatifs et réglementaires en rapport avec les DSSR/PF.

«L’objectif est de contribuer à la vulgarisation des documents normatifs et réglementaires en lien avec les droits à la santé sexuelle et reproductives selon les engagements de l’Afrique de l’ouest et du centre (AOC), le Protocole de Maputo et la loi-cadre sur la santé publique 2018», Me Brady Bilolo, directeur exécutif de l’ONG «International Youth alliance for family planning (Iyafp-RDC).

«Cette rencontre visait à obtenir des déclarations et des engagements des jeunes en faveur des DSSR, à vulgariser les documents normatifs et réglementaires en lien avec les DSSR auprès de ces jeunes leaders et à promouvoir l’appropriation communautaire des documents normatifs et réglementaires auprès des autorités de Kinshasa pour assurer une mise en œuvre efficace», a-t-il ajouté.

Les participants ont suivi quelques exposés, notamment sur les principaux problèmes des jeunes en santé sexuelle et reproductive (SSR), sur la loi cadre de santé publique de 2018 sur l’ordre des méthodes contraceptives aux jeunes.

Le directeur du Programme national des adolescents (PNSA) a présenté les engagements de l’AOC en lien avec l’éducation sexuelle complète ainsi que le Protocole de Maputo par rapport aux conditions de fond et de forme pour accéder à un avortement sécurisé avec la commissaire nationale de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) en charge avec les droits de la femme et de l’enfant.

Environ 33,2% des adolescents non satisfaits en contraception

M. Bilolo a fait savoir qu’environ 33,2% des adolescents de 15-19 ans ont des besoins non satisfaits en contraception.

«Un besoin criant en matière de contraception est observé, avec un taux de grossesses non désirées, particulièrement élevé. Environ 33,2% des adolescents de 15-19 ans ont des besoins non satisfaits en contraception», a-t-il indiqué.

«Les avortements non sécurisés représentent la deuxième cause de mortalité maternelle en RDC, selon les résultats MICS 2017-2028», a-t-il enchéri.

Cet atelier est organisé par Iyafp-RDC en collaboration avec le secrétariat général du ministère de l’EPST, du PNSA avec l’appui de MSI-RDC.

ACP/

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