Kinshasa, 23 août (ACP). – Des parents congolais ont été sensibilisés à l’éducation formelle et informelle des jeunes filles à Kinshasa en République démocratique Congo, lors d’une matinée d’échange organisée à leur intention par une structure sociale.
« Nous encourageons les femmes et les filles à étudier car, selon les études de l’Unesco, nous devons beaucoup travailler pour promouvoir l’éducation des jeunes filles et cela de deux manières, à savoir : l’éducation formelle et informelle », a déclaré la coordonnatrice de la Fondation Nehema et présidente de l’association des femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE), Grâce Ngyke Kangundu.
Et d’ajouter: « la présidente de la fondation Nehema, Ketsia Olangi donne beaucoup plus de chance et des opportunités à toutes les femmes et filles qui sont considérées comme des rejetées dans la société en les encourageant à étudier. L’éducation formelle s’apprend aussi avec les parents c’est à dire en informant les communautés des parents pour faciliter l’accès des jeunes filles à l’école étant donné que dans la plupart des familles bantoues privilégient beaucoup plus l’éducation des garçons à celle des jeunes filles ».
Mme Kangundu a expliqué que l’éducation formelle vise à convaincre les parents afin de faciliter l’accès des filles à l’école. C’est ce que fait actuellement la Fondation NEHEMA en mettant des moyens pour scolariser les jeunes filles vulnérables et dans l’informelle, elle organise chaque année avec une centaine de ces dernières des formations dans divers métiers notamment en coupe et couture, esthétique et coiffure, Make up, décorations pour leur autonomisation dans la société.
Pour la coordonnatrice, c’est en travaillant sur ces objectifs que nous pouvons rendre la jeune fille autonome et épanouie. Et lorsque nous allons dans des orphelinats, nous échangeons avec ces filles pour les accompagner à réaliser leur rêve qui est le retour à l’école.
« Pour y parvenir, nous travaillons avec des orphelinats qui sont partenaires à notre fondation pour les envoyer à l’école mais par manque des moyens souvent ces filles font des fois une année sans aller à l’école », a soutenu Mme Kangundu.
Elle a, par ailleurs fait remarquer que la Fondation Nehema milite pour l’encadrement et l’éducation des filles mères avec ses propres financements, avant d’inviter toutes personnes de bonne volonté à se joindre à eux pour soutenir cette œuvre de bienfaisance. Au regard du récent monitoring de l’UNESCO, les femmes ou les filles sont beaucoup plus comptés parmi les analphabètes, mais alors pour parler de l’épanouissement de la jeune fille, « il faut promouvoir l’éducation de la jeune fille », a souligné Mme Kangundu.
Il sied de rappeler que cette activité coïncide avec la sortie officielle de la Fondation Denise Mupoyi et a connu la participation des acteurs politique et de la société civile. ACP/KKP