Kinshasa, 27 Novembre 2023 (ACP).- Investir dans la jeune fille est une possibilité pour la prévenir des violences sexuelles faites à la femme, a appris lundi l’ACP dans un entretien à Kinshasa en République démocratique du Congo.
« Concernant les 16 jours d’activismes pour cette année 2023 dont le thème est : « Tous unis, investir dans la jeune fille pour prévenir la violence », il est donc important d’investir dans la jeune fille c’est-à-dire dans son éducation, sa formation afin de la prévenir des violences», a déclaré Christelle Mpongo, présidente du magazine «Femme d’Afrique».
« Il y a certaines violences que les femmes subissent par manque d’expérience, de travail. Et comme nous voulons arranger les choses, il faut amener la femme à entreprendre car, celle qui sait se prendre en charge, qui sait ce qu’elle veut ou qui a appris le métier est à même de se défendre contre ce fléau qu’elles subissent en famille, dans le mariage et dans certaines relations», a-t-elle ajouté.
Parlant de l’autonomisation, Mme Mpongo a fait savoir que la femme acquiert des compétences nécessaires pour surmonter certains problèmes dans la société et par conséquent la possibilité de prévenir les violences sexuelles basées sur le genre (VSBG).
La présidente de magazine « Femme d’Afrique », également journaliste de profession a, rappelé que le 15 novembre dernier, la plateforme dont elle est initiatrice avait célébré à Kinshasa son 10ème anniversaire, avant de préciser qu’il était question lors de cette célébration, de la remise des brevets aux participants qui ont concouru à la première édition du concours en photographie de cette plateforme.
« En Faisant le bilan de ce magazine, je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont soutenu dans cette aventure. Je suis satisfaite du parcours que j’ai fait jusqu’à ce jour. Nous avons donné la parole à la femme, nous avons poussé cette dernière à sortir de son carcan, la rendant capable de quitter les stéréotypes afin de savoir se mettre en valeur», a soutenu Mme Mpongo.
Ce support promeut les activités de la femme et ses talents, a-t-elle dit. « Nous allons toujours continuer dans le même élan, aider la femme à s’émanciper comme un dicton dit si tu me donnes un poisson, je mangerais mais si tu m’apprends à pêcher, je n’aurais plus jamais faim», a-t-elle expliqué.
«Créée depuis mars 2013, « Femme d’Afrique », publié en dur et digital, est une plateforme d’expression pour la valorisation de la femme africaine et initie plusieurs projets notamment la formation en photographie des hommes et des femmes, contribuant à leur autonomisation», a conclu Mme Mpongo. ACP/KKP