Kinshasa, 21 avril 2024 (ACP).- La planification familiale a été définie samedi par une actrice sociale, comme un facteur qui contribue au renforcement de la sécurité alimentaire des enfants, lors d’un entretien à Kinshasa en République démocratique du Congo.
« L’augmentation des enfants sans planification familiale aggrave la pauvreté dans le ménage. Les couples doivent appliquer le planning familial dans le but de renforcer la sécurité alimentation des enfants », a déclaré Charlotte Basuwa, coordonnatrice de l’ONG ‘’Bienfaisance ‘’.
« Le planning familial joue un rôle de catalyseur en améliorant la santé et le bien-être des femmes et des enfants et en réduisant considérablement le risque de décès chez la mère et le nouveau-né », a-t-elle ajouté.
Selon Mme Basuwa, la planification familiale désigne un ensemble de moyens qui permettent de contribuer au contrôle des naissances, laissant ainsi aux femmes et aux filles le libre choix de décider du moment de tomber enceinte.
« Toutefois, dans un couple les naissances doivent se faire avec l’accord de deux conjoints pour éviter des multiples conflits », a-t-elle conseillé, avant d’inviter les parents d’utiliser des méthodes contraceptives et de traiter l’infécondité.
« Planifier les naissances au sein de la famille est très important pour protéger la santé de la mère et des enfants. Pour cela, il existe des méthodes qui permettent d’éviter chez la femme des grossesses rapprochées ou encore indésirables. Mais des nombreuses femmes mariées ignorent ces méthodes et pour celles qu’elles connaissent, elles ne disposent pas toujours des moyens financiers pour les appliquer », a-t-elle conclu.
Créée en juillet 2021, l’ONG « Bienfaisance » a pour objectif de lutter pour la santé de la familiale.ACP/ KHM