Kinshasa, 26 mai 2025 (ACP).– La prise en compte des besoins spécifiques des femmes rurales et autochtones a fait l’objet d’un échange dimanche à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), avec une actrice sociale. « Il faut créer un environnement propice et veiller à ce que les besoins des femmes rurales soient systématiquement pris en compte.la société civile congolaise doit mener des plaidoyers qui feront en sorte que ces femmes participent pleinement à l’élaboration, à la mise en œuvre et au suivi des décisions politiques et socio-économique les concernant, et de les aider à avoir pleinement part, au même pied d’égalité à ces décisions à tous les niveau », a déclaré Marguerite Mukuku coordonnatrice de l’ONG « Nouveau départ « .
« Nous devons reconnaitre le travail de ces héroïnes dans le secteur agroalimentaire de la population ainsi que leur rôle en tant que protectrice de l’environnement », a-t-elle ajouté, avant d’appeler les autorités de la RDC à investir dans les besoins essentiels des femmes en milieu rural et à développer des infrastructures indispensables en faveur de ces femmes. Et de rencherir : « Les autorités doivent faire en sorte que les droits des femmes rurales soient respectés. Elles doivent leur faciliter les systèmes d’épargne et de crédit », a dit Mme Mukulu. Elle a fait savoir que les femmes rurales sont particulièrement bien placées pour être des agents du changement. Elles apportent une contribution fondamentale dans la recherche de moyens pour atténuer les causes du réchauffement planétaire et s’adaptent à ses effets sur le terrain. Leur dépendance à l’agriculture et leur condition de vie les exposent davantage aux fluctuations. Cet échange a mis en lumière le rôle et la situation des femmes vivant dans des zones rurales et des femmes autochtones. Ces dernières jouent un rôle important dans la promotion de la sécurité alimentaire et l’élimination de la pauvreté et de la faim en milieu rural.ACP/