Kinshasa : lancement d’une étude nationale sur l’agenda Jeunesse, paix et sécurité en RDC

Kinshasa, 17 juin 2025 (ACP).-  Une étude nationale pour la mise en œuvre de la Résolution 2250 du Conseil de sécurité des Nations Unies dans son agenda Jeunesse, paix et sécurité (JPS) en RDC a été lancée mardi, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), pour documenter les jeunes sur cette question.

« Cette étude est intitulée « Les jeunes congolais, champions de l’avancement de l’agenda JPS en RDC », et vise à documenter et analyser le rôle des jeunes Congolais dans la mise en œuvre de l’agenda JPS en RDC entre 2017 et 2024 », a déclaré Claude Kasongo, expert chargé de l’analyse des données au Salama women’s institute (Sawi).

Il a précisé que Sawi est l’initiatrice de la recherche portée par le Secrétariat technique national 2250 (STN-2250) et la Coalition congolaise JPS pour explorer l’engagement des jeunes en République démocratique du Congo (RDC) dans l’avancement de cet  agenda, en mettant particulièrement l’accent sur leur leadership dans le plaidoyer pour la création d’un mécanisme institutionnel et l’élaboration du Plan d’action national (PAN) lancé par les décideurs politiques, ainsi que sa mise en œuvre.

Pour Marie Rose Tshite, Coordonnatrice du STN 2250, le plus grand défi dans la mise en œuvre de ce projet demeure l’enclavement du pays et l’inaccessibilité à la documentation sur l’engagement des jeunes dans la construction d’une paix durable en RDC.

« Il nous faut plus de sensibilisation et intensifier les outils de communication par rapport aux besoins de la population pour permettre que l’étude réussisse, d’autant plus que tous les jeunes ne parlent pas le même langage, ne font pas face aux mêmes problèmes ni aux mêmes défis», a-t-elle indiqué.

Elle a fait savoir que cette étude marque une étape importante dans l’évaluation des progrès réalisés et des lacunes persistantes dans l’intégration de la jeunesse congolaise aux initiatives de paix et de sécurité.

De son côté, Annaëlle Mundjo, jeune étudiante en sciences politiques et relations internationales, a salué cette initiative et a souhaité que cette Résolution 2250 (R2250) soit vulgarisée.

« En tant que jeune, je salue cette initiative. Mon souhait est que la Résolution 2250 soit vulgarisée dans les milieux de la jeunesse car, jusqu’à présent, elle reste méconnue de la population. Il faudrait en plus que les préoccupations des jeunes soient prises en compte à tous les niveaux de prise de décision », a-t-elle dit.

Cette étude a été lancée par le secrétariat technique national 2250 (STN-2250), en collaboration avec le Salama women’s institute (Sawi) et la coalition congolaise « Jeunesse, paix et sécurité (CCJPS). 

Le STN-2250 est un mécanisme gouvernemental qui vise à intégrer la jeunesse congolaise dans les processus de prise de décision et de négociation liés à la paix et à la sécurité. Il vise à renforcer la participation des jeunes dans ces domaines et à assurer le suivi de la mise en œuvre du Plan d’action national.

ACP/

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