Kinshasa, 31 mars 2025 (ACP).- Le bilan des progrès réalisés par les femmes a été au centre d’un atelier organisé lundi, par des femmes conseillères communales de N’djili, dans l’Est à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, sous le thème : « la femme au centre de ses ambitions ».
« Le mois de mars est traditionnellement dédié à la commémoration de la Journée internationale des droits des femmes. Sa clôture nous oblige à faire le bilan des progrès réalisés par les femmes et leurs défis persistants», a déclaré Elalie Makengo, conseillère communale. « Pour ce qui est de cette première rencontre, nous allons rendre un hommage sincère à la congolaise qui, suite à la Guerre qui sévit dans l’Est de la République démocratique du Congo, continue de subir des atrocités rwandaises, qui suite aux tueries qui persistent à Kwamouth, subit des violences de tous genres », a-t-expliqué.
Selon Mme Makengo, la participation politique de la femme est un problème, raison pour laquelle il est nécessaire que la femme soit formée et accompagnée afin d’accomplir des ambitions car, elle ne doit pas se sous-estimer, elle doit être déterminée en se faisant remarquer là où il y a ses collègues hommes, elles doivent chercher à être dans des postes des prises de décision en vue de donner les meilleurs d’elles étant donné que le cerveau n’a pas de sexes.
Elle a soutenu que la femme était moins considérée dans la société, la parité entre l’homme et la femme a surgi bien avant, elle est une accompagnatrice de l’homme. Selon elle, cette égalité est une réalité, la présence de la femme est très indispensable dans cette partie de la capitale, elles sont dans l’agriculture, l’économie, la construction, l’informatique, la femme peut accomplir les tâches que font les hommes.
« Elle qui était prise comme un être faible peut accomplir des tâches plus complexes bien qu’elle n’ait pas suspendue sa tâche de base qui est la femme au foyer et accompagnatrice de l’homme. En guise de conclusion, elle ne peut pas être appelée inférieure à l’homme mais elle est son complément, c’est la raison de l’existence de cinq femmes conseillères de N’djili, qui sont là pour accompagner le président de la République, Félix Tshisekedi, champion de la masculinité positive », a indiqué Mme Makengo.
Pour sa part, Mme Kiabiala a fait savoir que les femmes de ce coin de la capitale doivent s’impliquer dans la gouvernance dans cette municipalité en vue de répondre à leurs besoins, elles ne doivent pas se sous-estimées malgré le fait qu’elles subissent des inégalités. Il faut qu’il y ait l’égalité homme-femme pour leur émergence de cette dernière dans tous les niveaux.
Les stéréotypes des genres font en sorte que celles-ci reculent, il est important d’utiliser des stratégies en favorisant l’égalité entre les hommes et les femmes car, elles ne sont pas seulement des figures symboliques mais des agents de changement, des défenseuses de la justice sociale, par leurs compétences et déterminations, elles peuvent être le moteur du développement, de l’éducation et de l’instruction dans la société. Mme Yvette Tembo, ministre provinciale a demandé aux femmes de se démarquer par le travail, toute en prenant de bonnes décisions, elles doivent éviter de fuir certaines opportunités en prétextant que c’est pour les hommes, elles doivent s’impliquer totalement. Cette activité axée sur les droits des femmes a été organisée sous le haut patronage, de Mme la ministre de l’économie et finances, genre et affaires sociales. ACP/