Kinshasa : l’éducation parentale préconisée dans la lutte contre les VBG lors d’un échange

Kinshasa, 20 avril 2025 (ACP).L’éducation parentale a été préconisée pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) en milieu familial considéré comme endroit de socialisation des individus, lors d’une journée de célébration pascale dimanche à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo (RDC).

 » Les enfants doivent être informéssur les violences basées sur le genre. A l’occasion de la fête de pâques nous avons jugé opportun d’organiser une journée d’information pour aider les enfants orphelins de notre structure à prendre connaissance de la question et devenir acteurs du développement en favorisant un climat de confiance, solidarité et complémentarité entre filles et garçons », a déclaré Jeannette Lwamba, vice-présidente de l’Asbl  » Espérance « .

Les orphelins sont généralement la résultante de plusieurs formes des violences qu’il faut bannir si l’on veut avoir une société plus égalitaire

 » Lorsque l’on veut bâtir une société égalitaire et égalitariste il est important de travailler sur la base de celle-ci qui n’est nulle autre que la famille. Vous êtes orphelins et parfois victimes mais que cela ne vous réduit pas. Nous sommes très ravie de partager avec vous autour des violences basées sur le genre car nous estimons que vous devez connaître ces choses », a indiqué Maria Mobari, présidente de la fondation qui porte son nom.

Et d’ajouter :  » sachez que les violences basées sur le genre met en avant plan les compétences et les rôles que la société attribue aux individus en raison de leurs sexes, appartenance, orientation et autres. Filles et garçons vous devez être complémentaires« .

Il est toujours important lorsque nous parlons de VBG de souligner que les hommes peuvent également en être victimes. 

«  Il y a parmi vous des veuves, des mamans avec beaucoup d’expériences à raconter. Elles ont subi tellement des violences dans leurs foyers qu’elles ont choisi le silence pour des raisons qui leur ont été propres, souvent les préjugés. Mais cette nouvelle génération comprend les choses et prend conscience le plus tôt possible etc’est une bonne chose », a précisé Audrey Mbongompasi, vice-président de la fondation Maria Mobari.

M. Mbongompasi a indiqué que la lutte contre les VBG est d’une importance cruciale, en particulier pour les orphelins qui se retrouvent souvent vulnérables face à des abus.

« Ces enfants, déjà fragilisés par la perte de leurs parents, nécessitent un environnement sécurisé et protecteur pour se reconstruire. En sensibilisant les communautés aux conséquences dévastatrices des VBG et en mettant en place des programmes de soutien adaptés, nous pouvons créer un avenir où chaque enfant, quelle que soit sa situation, peut s’épanouir dans la dignité et la sécurité. Mon engagement à défendre les droits des orphelins face aux VBG découle de la conviction que chaque enfant mérite une enfance libre de violence et pleine d’espoir », a-t-il dit. 

Organisée à Mitendi dans la commune de Mont-Ngafula, cette  journée de célébration pascale a été l’initiative de l’association sans but lucratif (ASbl)  » Orphelinat Espérance » qui a réuni les enfants et les veuves autour de plusieurs activités dont une émission sur les VBG, les poèmes et génie en herbe bibliques pour permettre aux enfants d’intérioriser les notions liées aux violences basées sur le genre 

ACP/C.L.

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