Kinshasa, 16 septembre 2023 (ACP).- L’élite congolaise a été appelée à contribuer à l’éducation de qualité de la jeunesse en milieu rural et péri-urbain, lors d’un atelier organisé vendredi dans la commune de Kisenso, à Kinshasa, en RDC par le Réseau des femmes pour le développement (REFED), a constaté l’ACP.
« Les participants à cette rencontre sont partis du constat amer de l’absence dans plusieurs quartiers périphériques des villes, et surtout des villages difficiles à atteindre faute des routes impraticables des infrastructures scolaires et sanitaires, partant, des enseignants assis et débout comme des personnels soignants sans oublier des espaces culturels et des sports », a rapporté la cheffe du pool du REFED et organisatrice de l’activité, Madeleine Kalanga, ajoutant que la plupart des jeunes -filles et garçons se méconduisent dans ces milieux et considèrent leurs abus et mauvaises pratiques comme normaux, alors qu’il est question, dans la société moderne, des actes répréhensibles voire des infractions.
Mme Kalanga a estimé qu’en ce moment de la mondialisation caractérisée, entre autres, par la facilité de lire, d’écrire, de calculer voire de raisonner et d’exercer des fonctions décentes dans la société, il est anormal qu’en RDC, l’un des grands pays francophones, qu’il y ait encore des lieux où se pose le problème d’alphabétisation et d’éducation de qualité.
Le partenariat à l’éducation dans les coins reculés du pays comme dans des faubourgs se justifie sur l’insuffisance des moyens financiers locaux pour investir dans les bâtiments scolaires et le paiement des effectifs y affectés, a indiqué la rapporteure précitée, avant de poursuivre avec l’intérêt de ce partenariat qui aidera, spécialement, la jeunesse encore analphabète, à sortir progressivement des mauvaises pratiques décriées et considérées comme des crimes contre l’humanité, aujourd’hui, alors que pour elle, les actes de viol, des violences faites à la fille et à la femme sont appelés à être complètement éradiquées.
Il s’impose donc la nécessité d’avoir des partenaires disposés à prendre en charge l’alphabétisation et l’éducation de qualité des jeunes des coins reculés, a insisté Mme Kalanga, avant de chuter que ce type d’éducation peut doter le bénéficiaire d’un capital humain capable de discerner le vrai du faux et le bien du mal. ACP/KKP