Kinshasa, 30 mars 2025 (ACP).- Une sensibilisation à la connaissance des droits des enfants a été menée en faveur des parents, lors d’une journée de réflexion organisée samedi à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC) sous le thème « Ecoutons l’avenir, défendons les droits de l’enfant ».
« Nous avons sensibilisés les parents et les enfants mineurs à l’importance de la protection de la vie et à la connaissance des droits des enfants. Cet enfant à naître doit être désiré, accueilli et orienté dans un environnement bien précis. Sa naissance ne peut pas être réduite à la fabrication d’un cahier. Il faut que les deux parents soient d’accord », a déclaré Didier Kabeya, assistant social.
« La protection de la vie de l’enfant doit commencer à l’embryon jusqu’à la conception. Les lois congolaises et internationales appuient cette logique. Et elles stipulent que toute atteinte à une femme enceinte qui, par conséquent, avorté est un crime à la vie humaine. Alors, il faudra toujours trouver le bon mécanisme pour encadrer le fœtus qui s’est formé », a-t-il ajouté. M. Kabeya a, par ailleurs, soulevé la question de la stérilité de la femme suite aux avortements criminels.
« Actuellement, beaucoup de femmes sont stériles, suite aux avortements criminels sans tenir compte de conséquences et de problèmes qui s’en suivent après cet acte. Alors qu’il existe aussi des structures qui accompagnent l’Etat dans sa mission de protection de la vie, comme les orphelinats, les foyers et plusieurs organisations non-gouvernementales (ONG) », a-a-t-il soutenu.
L’importance de la journée mondiale de l’enfant à naître
M. Kanza a, par ailleurs, expliqué l’importance de la célébration de la journée mondiale de l’enfant à naître. « Nous célébrons cette journée en commémoration de l’annonce de l’ange de la naissance de l’enfant Jésus à Marie. La journée mondiale de l’enfant à naître, en attendant que le 25 mars soit une fête obligatoire, est un jour au même titre que Noël », a-a-t-il indiqué.
« Alors que la conspiration contre la vie humaine est violente que cette journée éveille la conscience, pour qu’un engagement soit pris pour servir, protéger et défendre la vie de chaque personne humaine depuis sa conception jusqu’à son terme naturel », a-t-il poursuivi. Cette activité est organisée par l’ONG « Secours à l’enfant congolais pour un avenir meilleur (Secam)« , en marge de la journée mondiale de l’enfant à naître, célébrée le 25 mars de chaque année. Cette ONG est créée en 2005 pour assurer un avenir meilleur, une protection, un hébergement, une scolarisation, une bonne éducation aux enfants mineurs. ACP/