Kinshasa, 07 août 2024 (ACP).- Les violences sexuelles en l’endroit des femmes, filles et enfants ont été décriées par la coordinatrice de la croix rouge de la commune de la N’sele, dans l’Est de Kinshasa en République démocratique du Congo, d’un entretien mercredi. « Les violences sexuelles faites à la femme, à la jeune fille et aux enfants sont condamnables car elles réduisent l’estime des victimes et les exposent à plusieurs maladies et infections sexuellement transmissibles (MST), notamment le VIH/Sida », a déclaré Julienne Ibeki, coordinatrice de la Croix rouge dans la commune de la N’sele.
« Sur le plan social, la femme ou n’importe qu’elle victime se sent diminuer et, souvent, les victimes perdent goût à la vie. C’est pourquoi, nous devons dénoncer et condamner toutes sortes de violences faites à la femme pour que cette dernière retrouve ses valeurs », a-t-elle ajouté, avant de demander aux hommes de protéger les femmes et les enfants à ces abus. En tant que secouriste, Mme Ibeki s’est plainte de la mauvaise pratique de certaines familles des victimes qui ne veulent pas dénoncer pour une bonne prise en charge. Certaines familles, par contre, s’arrange à l’amiable moyennant une somme d’argent. « Les violences sexuelles sont des actes graves de violation de droits humains qui entraînent des conséquences néfastes sur l’état de la santé de la victime. Or, la non dénonciation et la non prise en charge psychologique adéquates de cette mauvaise pratique peut causer des troubles mentaux irréversibles », a-t-elle martelé. Elle a, en outre, recommandé de sensibiliser la population pour la conscientiser à ce sujet afin de pouvoir dénoncer les violences sexuelles, pour qu’enfin elles soient éradiquées. ACP/