Kinshasa, 28 novembre 2024 (ACP).- L’évacuation immédiate des enfants et des femmes, pendant les hostilités, a été proposée, jeudi, à Kinshasa, en République démocratique du Congo, par le Conseil universel pour la paix des nations et continents (Culpac), au cours d’une matinée de paix pour les enfants victimes des conflits armés. « Le Conseil universel pour la paix des nations et continents (Culpac) a organisé cette matinée, dans le cadre de sa mission de paix en signe d’alerte pour que les enfants victimes des conflits armés soient épargnés dans des conflagrations occasionnées par des adultes belliqueux qui oublient sciemment le bonheur et les droits des enfants. Nous proposons à toutes les nations du monde d’avantager l’évacuation des enfants, des femmes et hommes innocents avant d’entamer toute hostilité armée (…)», a déclaré Daniel Santu Biko, directeur général du Culpac. Et de faire remarquer : «Que les Nations-Unies et les autorités politiques des pays dans le monde s’y penchent consciencieusement pour sauver la vie des enfants sur les champs de bataille à la place de largage des aides humanitaires mal distribués, de fois, qui alourdissent davantage leur souffrance ». Il serait juste d’évacuer d’abord des enfants avec leurs parents innocents; ainsi après cette évacuation des mercenaires barbares ou des soudards pourraient faire leur sale besogne à s’entretuer a précisé M.Santu avant de marteler : « Laissons les enfants vivre tranquillement dans la paix et bannissons la violence sous toutes ses formes à leurs profits ». Pour sa part, Ghassan Daklhallah, président international de paix des actions humanitaires du Culpac a lancé un appel pour la paix dans le monde. En ces termes : «L’ONU doit trouver une solution pour stopper la guerre pour que ceux qui font la guerre ne tuent plus les enfants ». Il a fait savoir que, pour la RDC, le cas est très grave, car il y a eu plus de 30 ans de massacre d’enfants innocents à cause des conflits armés. « Que chacun de nous ici présent puisse aussi sensibiliser toute personne, sans aucune discrimination, de penser à la misère des enfants vivant dans des conflits armés afin qu’ils retrouvent la paix qui est un droit indéniable » a-il-conclu. ACP/