Kinshasa, 27 juin 2024 (ACP).- L’importance du numérique a été au centre des échanges entre les jeunes d’une structure basée à Mont-Ngafula (sud de Kinshasa) en République démocratique du Congo, lors d’une conférence-débat axée sur le thème : « Réseaux sociaux, quel apport pour un pays en voie de développement ».
« Le numérique, actuellement s’avère très important pour nous les jeunes. L’usage des réseaux sociaux contribue dans la diversification de l’économie congolaise. C’est pourquoi, l’Ong « les génies du savoir » a organisé cette conférence-débat pour sensibiliser la jeunesse au bon usage des réseaux sociaux et identifier les leviers du secteur pouvant soutenir le développement du pays », a déclaré Pistis Kabongo, ingénieur en Télécommunication. Selon lui, plusieurs personnes ont attribué une mauvaise connotation aux réseaux sociaux alors que ces derniers sont un levier du développement économique.
« Au moment où nous parlons de diversification de l’économie, nous sommes persuadés que le secteur des réseaux sociaux est une réponse adéquate à plusieurs problèmes », a-t-il ajouté. Et de renchérir : « les réseaux sociaux constituent vraisemblablement un secteur porteur de richesses pour lequel le pays doit miser pour renforcer son économie. Le meilleur usage des réseaux sociaux peut contribuer au développement économique du Congo ».
Pour mieux persuader son auditoire, cet ingénieur en télécommunication a épinglé les secteurs du foncier, de la santé et de l’enseignement supérieur comme parmi ceux qui, une fois numérisés, peuvent générer les ressources financières importantes, capables de soutenir l’économie.
« Dans le domaine foncier, par exemple, on peut créer une application pour identifier numériquement les propriétaires terriens ou encore vérifier l’authenticité des espaces vendus ou libres. Même chose dans le domaine de la santé là, où manque des applications capables d’optimiser la gestion du personnel et des finances », a indiqué M. Kabongo. « Les nouvelles technologies du numérique a un potentiel énorme pour l’émancipation de la population, en général et des jeunes en particulier. Ça permet de fournir des opportunités, celles de trouver et de partager l’information, d’accéder à des services d’éducation et de santé, de générer des revenus, de communiquer et de faire entendre leur voix », a-t-il conclu.
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