Kinshasa, 19 mai 2023 (ACP).- Une nouvelle équipe dirigeante a placé son mandat, mercredi, sous le signe de la préservation de la vie et de l’intégrité physique, à Kinshasa en République démocratique du Congo au sein du Cadre national de concertation de la société civile de la (CNSC/RDC).
« (…)Cette fois-ci, nous sommes déterminés à mettre un trait à cet état de chose macabre, même au prix du sacrifice suprême. Nous ne cesserons pas pendant notre mandat, de dénoncer des violations flagrantes des droits de l’homme dans l’espoir que les bourreaux comprendront l’inopportunité de poursuivre leurs bavures », a déclaré le nouveau coordonnateur de cette structure, Dominique Diaman Kambetch, lors de la cérémonie d’installation de son staff dans la commune de Kalamu.
Présidant cette double cérémonie, l’autorité morale de ce cadre, l’évêque Bilenge Mwene Luatcha, a salué la maturité, la démocratie et surtout le respect du droit, des valeurs en marche au sein du mouvement associatif au regard du caractère pacifique. Par cette même occasion, il a exhorté la nouvelle équipe de continuer à jouer pleinement leur rôle du partenaire principal du gouvernement appelée à l’accompagner dans la réalisation de ses programmes d’intérêt public et de servir de porte-parole des populations auprès des décideurs dans l’espoir d’avoir gain de cause et, par ricochet, d’épanouir le peuple congolais.
La manipulation politicienne appelée à éviter à l’électorat de 2023
Par ailleurs, Mgr Bilenge, également vice-président de l’église du Christ au Congo (ECC) a, en outre, conseillé au nouveau staff d’être prudent puisque son mandat coïncide avec l’année électorale, insistant sur l’inopportunité d’accepter les manipulations politiques susceptibles de déboucher à la division et aux conflits de nature à affaiblir les autres acteurs de la société qui continuent à se battre pour la solution au cahier de charge de la base.
« Des polémiques au sein de la société civile diminuent son audience nationale et internationale à tel enseigne que les projets soumis auprès des partenaires pour combattre, à titre illustratif, les érosions et la pauvreté, n’auront guère des suites favorables », a déploré l‘évêque Bilenge, avant de marteler sur la neutralité et l’apolitisme requis aux acteurs de la société civile.
Il a également souligné la disqualification de la société civile dès lors que ces acteurs se mettent à jouer le deuxième rôle des gestionnaires des partis politiques après l’achat de leurs consciences de la part des leaders politiques très puissants financièrement et déterminés à arracher une bonne frange de la base de la société civile.
« Il existe à la présidence de la République, un Fond d’interventions ponctuelles. Autant concevoir des projets de lutte contre les inondations, les érosions, la pauvreté ainsi qu’à motiver les jeunes à la vigilance devant contourner certains cas d’agression dans le pays », a-t-il conclu. ACP/