Kinshasa, 04 mai 2023 (ACP).- Un plaidoyer pour le suivi dans l’encadrement des enfants de la rue a été fait jeudi à Kinshasa en RDC, par le Centre d’encadrement dénommé « Libota , Kelasi, Mosala ( LIKEMO) », aux dirigeants du ministère des Affaires sociales et solidarité humanitaire de la RDC.
« Les désirs naturels et nécessaires des enfants, de manière générale, résident dans la préoccupation de vivre en famille, d’étudier pour, enfin, travailler », a dit le directeur de LIKEMO, Roger Katembwe, lors de sa visite dans ce centre situé dans la commune de Bandalungwa,
Roger Katembwe a demandé à ces dirigeants d’avoir le souci de protéger les enfants de la rue, avant de les recommander d’exploiter, à bon escient , les projets d’épanouissement de ces enfants au lieu de les banaliser, contrairement à la volonté divine qui tient à l’égalité de toutes ses créatures et des lois du pays qui accordent des avantages similaires à toutes les catégories d’enfants.
«Pour obtenir un cadre légal de fonctionnement des ONGD pour enfants ,en général , et pour enfants en rupture familiale en particulier, la loi portant protection de l’enfant qui a été adoptée et promulguée , offre ipso facto, aux acteurs sociaux, les opportunités de nouer le partenariat avec l’Etat et les partenaires extérieurs, afin d’aider ces enfants au travers l’apprentissage d’un métier », a-t-il fait savoir.
Le souci du directeur Katembwe et de l’ensemble de son personnel est de voir l’Etat, à travers son ministère des Affaires sociales, aligné ce genre d’organisme au budget pour qu’il parvienne à contribuer à la réduction des enfants de la rue en les resocialisant, a-t-il conclu.
Les autorités municipales soucieuses des enfants en rupture familiale
Par ailleurs, dans le souci d’atténuer le phénomène « enfants de la rue » dans sa juridiction, les autorités municipales de la commune de Bandalungwa se sont illustrées de resocialiser ces enfants au travers des formations professionnelles acquises au Centre LIKEMO, a fait savoir M. Katembwe.
Au niveau des inspections communales de l’Habitat et des Affaires fonctionnaires, celui-ci a demandé à ce qu’on emploie les jeunes ex « shégués » qui ont fini leur apprentissage en coupe et couture et en cordonnerie. Une fois la solution trouvée pour ces enfants devenus aussi murs, le directeur de cette structure a demandé à ce que ces derniers contribuent à la fiscalité communale ainsi qu’à la résolution de certaines situations d’intérêt communautaire. ACP/