Kinshasa : renforcement des capacités des médiateurs traditionnels sur le plaidoyer de l’éducation

Kinshasa, 17 août 2023(ACP).-  Le renforcement des capacités des médiateurs traditionnels en matière de plaidoyer sur l’éducation à la santé et bien-être des adolescents, a été fait jeudi à Kinshasa en République démocratique du Congo par un activiste des droits humains, lors d’un entretien avec l’ACP.

 « Ce renforcement des capacités de ces médiateurs traditionnels a été fait dans le but de lutter contre les violences sexuelles. C’est pour nous une interpellation d’abord en tant que parents et tuteurs, ensuite en tant que médiateurs et communicateurs. Etant donné qu’il s’agit ici d’une réelle invitation de la société afin de faire très attention à cette étape décisive de l’existence humaine qui est l’adolescence », a déclaré M Guelord Ndombasi, coordonnateur de la structure ‘’Espoir du peuple’’.

Et d’ajouter : « Les adolescents et jeunes posent les bases de leur vie future en matière de bonne santé, particulièrement la santé de la reproduction sexuelle et du bien-être, auxquelles s’ajoutent tant d’autres problèmes de comportements tels que la violence, la consommation d’alcool et des drogues, les grossesses non désirées, desquelles découlent plusieurs conséquences sur leur avenir ».

Et de poursuivre : « En effet, dans l’effort de trouver des palliatifs à ces maux,  qui minent cette couche de la population congolaise, le gouvernement se déploie à mettre en place des politiques publiques sociales telles que retenues dans le Plan national de développement 2022-2026 ». 

Il a, à cette même occasion, remercié les participants à cet atelier qui ont témoigné de leur engagement à faire prospérer la jeunesse congolaise, à travers leur soutien et mise en œuvre d’initiatives visant à renforcer leurs compétences de vie, leur bien-être ainsi que leur épanouissement dans la société.

M Ndombasi a souligné que de nombreuses recherches effectuées au niveau national démontrent qu’une vaste majorité d’adolescents et jeunes possède encore des connaissances insuffisantes en matière de santé sexuelle, reproductive et un accès limité aux méthodes de contraception qui l’exposent ainsi à une multitude de risques susceptibles d’avoir des impacts néfastes sur leur santé et bien-être physique et mental. 

« L’utilisation croissante des stupéfiants, les influences néfastes et autres dérives engendrées par une mauvaise utilisation des réseaux sociaux et des programmes diffusés via internet et télévision (media) impactent sur le comportement des jeunes. Cependant, la population jeune représente l’avenir du Congo, un avenir dont il est de la responsabilité de chacun de préserver et de créer des conditions propices à leur prospérité », a dit M. Ndombasi.

Il a, par ailleurs expliqué que le droit à une information complète en matière de santé sexuelle et reproductive, est   reconnu dans la déclaration universelle des droits humains et dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, invitant les chefs coutumiers à faire usage de leur expertise.

ACP /KHM 

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