Kinshasa, 24 août 2024 (ACP).- Les jeunes membres d’une fondation œuvrant dans la commune de Ngaliema, dans l’ouest de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo ont été sensibilisés, samedi, à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, au cours d’une conférence en ligne
«Cette journée avait pour objectif de sensibiliser les jeunes de notre structure à la lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, car celles-ci constituent les violences les plus fréquentes de droits humains », a déclaré Ayon Mavinga, coordinateur de la fondation « l’Avenir des jeunes ».
«Malgré les efforts du gouvernement et ses partenaires au développement, ces mauvais actes restent toujours impunis et les premières victimes sont les femmes», a-t-il ajouté
Selon M. Mavinga, les actes des violences à l’égard des femmes sont généralement perpétrés par les hommes, dont certains profitent de leur domination économique sur les femmes.
Il a en outre indiqué que le combat contre les discriminations et les violences est l’une des causes qui ne laissent pas de place à la neutralité, tant qu’il impose un choix, celui de l’engagement de démontrer que ces violations interpellent tout le monde sur des droits fondamentaux des femmes et des filles.
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Il sied de rappeler qu’il est impossible d’atteindre un développement durable tant que les droits à la vie, à la santé et l’intégrité physique ne sont pas garantis à tous.
Les hommes face au combat
Par ailleurs, Mme Fideline Mukuna, vice-conseillère de cette structure a souligné que cette activité a permis de voir à quel point les difficultés liés à la masculinité, pouvaient être à la base des violences à l’égard des femmes et des filles. D’où il est important faire la promotion d’une masculinité positive en permettant à la majorité des hommes qui s’opposent aux pratiques et aux comportements préjudiciables de s’exprimer.
Mme Graciela Kalala, la vice-coordonnatrice, a invité les jeunes hommes qui ont participé à la consultation, à porter le flambeau haut pour l’éradication des violences et le respect des droits des femmes, et fait un appel aux jeunes de mobiliser pour être des rapporteurs après des communautés.
Elle a rappelé que ces assises avaient pour thème : «Élargir les actions et promouvoir une masculinité positive pour mettre fin à la violence contre les femmes et les filles» et des initiatives mises en place par la fondation « l’Avenir des jeunes.»
Créée en janvier 2012, cette structure milite pour le bien-être des jeunes filles en y mettant un accent particulier sur les veuves et celles en situation difficile par des conférences et débats, formations et journées de partage.
ACP/