Kinshasa, 11 décembre 2023 (ACP).- Une candidate à la députation provinciale a promis, lundi, lors d’un entretien, de redorer l’image de la commune de Ngaliema, située dans l’ouest de Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC).
« Ma commune est avant tout un siège présidentiel puisqu’elle regorge des sites touristiques, des parcs présidentiels, le fleuve, le musée, etc. Et le grand projet à faire serait de redorer l’image de Ngaliema à travers l’autonomisation de la femme », a déclaré Mme Jenny Kilele Mukendi, candidate députée provinciale.
« La transformation des produits vivriers, agricoles et aussi l’investissement de la jeunesse parce qu’elle est aujourd’hui la carte maîtresse de la politique. Ainsi, les politiques doivent favoriser l’émergence de cette dernière par des formations, l’apprentissage des métiers qui permettront que nous ayons une jeunesse responsable », a-t-elle ajouté.
Pour la candidate députée, cette approche fera qu’il ait de moins en moins de shegués (Kuluna), et aidera les jeunes à se prendre en charge.
Mme Kilele a indiqué qu’une autre vision serait d’aider les vieillards à avoir une vieillesse heureuse parce qu’ils meurent vite par manque d’un système de santé qui les permet à vivre longtemps comme cela se passe dans d’autres pays. « Il faudrait que notre système sanitaire en tienne compte parce qu’ils sont notre source d’inspiration, des encyclopédies vivantes Investir sur eux serait les aider à contribuer au bien-être de la nation », a-t-elle dit.
« Je ferai en sorte qu’il y ait dans mon quartier des assurances collectives, afin d’avoir des soins de santé de qualité en vue de créer une communauté solidaire et prometteuse », a promis la candidate à la provinciale, avant de souligner que sa commune est une référence et elle mérite d’être valorisée dans toute son entièreté pour qu’elle puisse générer de l’argent, au travers des visiteurs et des gens qui feront sa promotion.
Mme Jenny Kilele a par ailleurs rappelé que la femme politique congolaise n’a pas assez de moyen juste des moyens pour résoudre des besoins primaires, mais manque de possibilités de faire de grandes campagnes.
« La faible participation de la femme à jouer de grands rôles dans la politique, est aussi dûe au manque de disponibilité de la femme à des réunions des partis pendant les heures tardives, Or lorsqu’on choisît de faire la politique il faut s’ assumer, être conscient des enjeux, connaître la taille de la politique, etc. », a évoqué Mme Kilele, recommandant aux hommes politiques de briser leur ego parce qu’il y a des femme avec un grand profil, malheureusement qui n’ont pas de financement et un accompagnement adéquat.
« Ça revient aussi à la femme de changer sa façon de faire les choses, d’être disponible pour le besoins du parti », a-t-elle conclu. ACP/