Kisangani, 09 avril 2023(ACP).- Quinze leaders communautaires dont les chefs du groupement, les jeunes filles et garçons recrutés par l’Union congolaise des femmes de médias(UCOFEM) ont été formés, samedi, sur la masculinité positive pour sensibiliser les ménages au village Batiakoko, à 18 km de la ville de Kisangani en RDC.
« Cette sensibilisation a été faite dans le but de réduire sensiblement les inégalités constatées sur place, après une enquête. Pour cette thématique, nous sommes partis de l’introduction en passant par la conception sociétale des relations entre l’homme et la femme dans nos communautés », a déclaré le facilitateur de cet atelier de formation, Jean Paul Nyindu.
Il a, à cette même occasion souligné que les caractéristiques de la masculinité positive ont été prises en charge, de même que les forces et les limites s’y rapportant. « Nous avons mis en relief certains éléments si essentiels pour que la masculinité positive soit pratique et concrète », a ajouté M. Nyindu.
Pour lui, c’est l’homme qui est au centre de la masculinité positive : « Il n’est pas question ici que l’homme et la femme cheminent ensemble. La responsabilité fondamentale repose sur l’homme. C’est lui qui doit revaloriser la femme. L’homme doit se battre pour que les droits de la femme soient observés par la société », a-t-il expliqué.
La présidente provinciale de l’UCOFEM-Tshopo, Maguy Libebele a laissé entendre qu’après cette formation, les leaders communautaires vont à leur tour dès la semaine prochaine sensibiliser dix ménages par jour à Batiakoko durant 6 mois sur la masculinité positive.
«Les cinq hommes qui auront à changer leur comportement envers leurs femmes grâce à cette sensibilisation obtiendront des brevets de mérite», a-t-elle renchéri, avant de souligner que « c‘est pour motiver les autres hommes encore sceptiques à changer leur comportement ».
Rappelons que ce mi-projet de six mois est appuyé par le centre Cartel et les affaires mondiales du canada.
ACP/ CL