Kinsangani, 17 mars 2024 (ACP).- Un réseau des ingénieures a condamné samedi, lors d’un entretien à Kisangani, dans la province de la Tshopo dans le nord-est de la République démocratique du Congo, toutes formes des violences faites aux femmes et jeunes filles.
«Nous condamnons avec la dernière énergie toutes formes des violences perpétrées à l’endroit des femmes et jeunes filles congolaises par les groupes armés avec le soutien du Rwanda et de l’Ouganda», a déclaré Ir Nellas Bauma, coordinatrice du Réseau des femmes ingénieurs au Congo (Refiaco).
La coordinatrice du Refiaco a, à cette occasion, dénoncé la complicité de la communauté internationale qui reste silencieuse face à l’agression rwandaise sous couvert des rebelles M23 dans le Nord-Kivu (Est de la RDC) et à recommander aux autorités politico-administratives de privilégier l’intérêt supérieur de la nation avant de signer un protocole ou accord qui engage le pays.
Elle les a demandés également de mettre tout en œuvre pour apporter un appui logistique et financier aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) avant d’annoncer l’organisation prochaine des activités manuelles avec les jeunes, en marge du mois de la célébration du mois de la femme.
« Avec les travaux manuels, nous insisterons sur le changement climatique en valorisant les déchets ménagers et aux femmes, à alléger leur panier par le jardin de case ou culture maraîchère », a-t-elle conclu. ACP/C.L.