Kinshasa, 14 août 2021 (ACP).- La sous-secrétaire générale administrative, assistante et directrice du Bureau régional du Programme des Nations-Unies pour le développement(PNUD) pour l’Afrique, Ahunna Eziakonwa s’est entretenue vendredi au siège du PNUD à Kinshasa, avec des femmes leaders congolaises, a indiqué à la presse l’analyste en matière de genre au niveau de cette agence onusienne, Xavérine Kira, à l’issue de cette rencontre.
Selon cette experte, Ahunna Eziakonwa a rencontré l’élite congolaise qui est en fait, un échantillon des femmes influentes dans des actions à grand impact au sein de la communauté, des institutions et de la population en général.
La directrice du Bureau régional pour l’Afrique a voulu réfléchir avec elles sur l’opportunité relative à la Zone de libre-échange continental africain (ZLECAF) à laquelle la RDC a adhéré.
Selon le PNUD, c’était une occasion pour explorer, avec ces actrices de développement, des voies et moyens afin d’appuyer la femme congolaise qui évolue dans les différents secteurs, notamment le commerce, le tourisme et les prestations des services, avant d’examiner toutes les pistes possibles et avantageuses en sa faveur.
Le PNUD, par l’entremise de Ahunna Eziakonwa, s’est engagé à élargir le réseau des femmes et à renforcer la synergie entre les femmes, dans le cadre de la ZLECAF en vue de permettre à cette plateforme d’asseoir un cadre de réflexion, de plaidoyer et d’action pour bénéficier des opportunités qu’offre cette structure d’intégration régionale, a précisé Xavérine Kira.
Pour sa part, Marie José Ifoku, opératrice politique, a apprécié le moment que toutes les femmes ont passé avec la directrice du Bureau régional du PNUD pour l’Afrique qui les a incluses dans l’agenda de sa mission en RDC pour parler du rôle des femmes ayant de l’influence sur les autres femmes, leur place et leur rôle dans les secteurs politique, économique et social.
Pour Marie José Ifoku, également ancienne candidate à la présidence de la République, a également exhorté la femme congolaise à participer au concert des pays membres de la Zone de libre-échange, à sensibiliser les autres femmes, à transmettre le message afin de les aider à structurer leurs affaires et à leur faire comprendre qu’il y a plus à gagner à travers cette structure.
« C’est à travers une nouvelle structure que nous voulons créer que la femme congolaise pourra sortir de la misère et de la pauvreté dans lesquelles elle est plongée », a fait savoir Marie José Ifoku. ACP /ZNG/Cfm/LYS