La formation socio-professionnelle, une solution au  banditisme urbain en RDC (Un activiste des droits humains)

Kinshasa, 14 septembre 2023 (ACP).– La formation socio-professionnelle constitue une solution durable contre le banditisme urbain en République démocratique du Congo, a affirmé le président de l’ONG «Association pour la formation et la réinsertion professionnelle des jeunes désœuvrés» (AFEREJE) à Kinshasa, lors d’un entretien jeudi avec l’ACP.

« La solution au problème du phénomène ‘’Kuluna ou banditisme urbain en RDC est la formation et  réinsertion socio-professionnelle en soutenant les ONG partenaires du ministère des affaires sociales. Ni la répression de la police nationale congolaise (PNC),  ni le fait pour les parents et certains pasteurs de les traiter des sorciers et les mettre dans la rue est la solution durable qui  peut mettre fin à ce fléau »,  a déclaré le responsable de cette ONG,  Jean-Louis Akpokete Zico.

Et de poursuivre : « le ministère des affaires sociales est appelé à soutenir  les ONG du fait qu’il dispose des écoles des métiers et de formation socio-professionnelle et a des partenaires expérimentés en la matière ».

 Il a, à cet effet  encouragé le ministère des affaires sociales pour ses efforts fournis dans l’encadrement des jeunes désœuvrés  qui figure parmi ses priorités  avec l’appui des partenaires et du secrétariat général qui entreprennent  des démarches pour un budget conséquent pour  leur réinsertion dans la société.

Objectifs poursuivis de l’ONG ‘’AFEREJE’’

Par ailleurs, le responsable l’ONG ‘’AFEREJE’ de cette ONG,  Jean – Louis Akpokete Zico, a fait savoir  sa structure  est partenaire du ministère des affaires sociales spécialisé dans la formation professionnelle des jeunes désœuvrés, surtout des enfants défavorisés vulnérables ou des orphelins et enfants vulnérables (OEV) des quartiers périphériques et de certains camps militaires.

« Nous accompagnons aussi de petits enfants à l’âge scolaire avec l’appui des divisions urbaines et du service social de la commune de Bandalungwa et ceux à l’âge d’apprendre le métier à travers un encadrement dans les domaines tels que la mécanique, tôlerie,  l’entretien automobile et l’auto-école », a-t-il expliqué

M. Akpokete a également fait remarquer que dans le cadre du partenariat avec le ministère des affaires sociales et la Division urbaine, quelques écoles techniques du ministère et celles du foyer social, les récipiendaires des ONG d’encadrement de cette catégorie d’enfants, comme les orphelinats et le centre Likemo CATSR y envoient des jeunes pour la pratique socio-professionnelle.

Il a expliqué que les moyens techniques et matériels sont limités pour la réalisation de sa mission, vu le nombre des enfants y attendus avant de lancer un appel au  gouvernement de leur venir en aide pour leur permettre de bien fonctionner et atteindre leur objectif.

« Avec l’évolution du monde technique, la détection des pannes se fait désormais avec la machine ou l’ordinateur, c’est qui exige des moyens, c’est un appel aux autorités publiques à prendre à cœur la formation socio-professionnelle des jeunes parce que tout le monde ne dispose pas assez de moyens pour aller à l’université », a conclu le président de l’AFEREJE.

 Créée  en 1997, l’ONG AFEREJE a pour mission  de former des jeunes désœuvrés en divers métiers. ACP/ODM

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