La lutte contre les violences en milieu juvénile évoquée à Kinshasa

Kinshasa, 2 juillet 2025 (ACP).- La lutte contre toutes formes de violences en milieu juvénile a été abordée mercredi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC), lors d’une conférence.

« A travers cette conférence, nous venons sensibiliser la population, particulièrement les adolescents pour lutter contre toutes formes de délinquance juvénile, afin de favoriser l’harmonie et l’équilibre au sein de notre société» and vient pour sensibiliser le public et proposer des pistes de solutions pour lutter contre les violences en milieu juvénile», a déclaré Claire Eyale, chargée des activités à l’Association des élites démocrates.

Selon Mme Eyale, la violence peut être physique, verbale ou psychologique. Elle est de plus en en plus fréquent dans la société car elle se manifeste dans des établissements scolaires, des quartiers, et même en ligne.

Pour elle, il était important de se réunir tous les membres pour attirer l’attention des autorités sur ce sujet qui touche presque tout le monde.
« Aux jeunes sur ce phénomène qui se passe dans des écoles, des églises alors il faut compléter l’action de l’Etat en faisant en sorte que les mentalités changent au niveau de toutes les instances», a-t-elle indiqué.

Elle a décrié le comportement des jeunes accrochés aux réseaux sociaux pour le seul but de créer du contenu violent, tout en interpellant la responsabilité des parents pour réguler le temps d’utilisation et de contrôle du contenu suivi dans les réseaux sociaux.

Mme Marlène Ndaya, membre de cette structure a, pour sa part condamné l’irresponsabilité des parents sur le manque de communication avec leurs enfants.

« L’enfant est une carte mémoire vierge où il suffit d’insérer tout ce que nous voulons, malheureusement lorsque l’enfant grandit, on devient de moins en moins présent et nous laissons tout à la responsabilité de l’école, de l’église ou de la société , c’est pourquoi, les parents doivent avoir le dialogue avec leurs enfants, car ils peuvent être victimes de mauvaises compagnies», a-t-elle dit.

Elle a responsabilisé l’Etat par rapport à la différence qui existe entre l’éducation scolaire d’hier et celle d’aujourd’hui, car l’éducation ne se limite pas qu’au programme d’enseignement, mais aussi à l’église et dans la société toute entière. ACP/C.L.

Fil d'actualités

Sur le même sujet