La ministre du Genre appelle la communauté nationale à associer les enfants aux prises de décisions

Kinshasa, 20 novembre 2021 (ACP). – La ministre du Genre, famille et enfant,  Gisèle Ndaya Luseba a,  dans un message adressé vendredi à la nation, appelé la communauté nationale à associer les enfants et les jeunes aux prises de décisions en vue de ré-imaginer le monde dans le cadre de la Covid-19 et du réchauffement climatique.

Elle a fait cet appel à l’occasion de la commémoration de la journée internationale de l’enfant célébrée le 20 novembre de chaque année et dont l’édition 2021 a pour thème international : « Lutter contre le changement climatique », et au niveau national : « Je m’engage et j’agis avec ma communauté aux enjeux climatiques et environnementaux ».

Mme Ndaya a indiqué que le 20 novembre est un moment idéal où son ministère fait le bilan des actions entreprises, et  rappelle  sa  détermination collective à agir effectivement et efficacement  pour  la promotion des droits de l’enfant, rendant  ainsi un vibrant hommage au  Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, pour sa vison matérialisée dans le programme du gouvernement à travers, notamment  l’application de la mesure de la gratuité de l’enseignement primaire qui, selon elle, a permis à tous les enfants de la RDC d’avoir accès à l’enseignement et à la réouverture sécurisée de nos écoles.

Elle a souligné par ailleurs que son ministère ne ménage aucun effort pour la protection et la promotion de leurs droits, tout en demeurant convaincue que le Congo de demain sera ce que nous ferons de nos enfants aujourd’hui.

La célébration du 32ème anniversaire de la Convention internationale des droits de l’enfant, a-t-elle fait savoir, est une opportunité de réaffirmer solennellement que l’enfant en tant que sujet de droit, celui-ci doit bénéficier de toute l’attention de la communauté dans laquelle il évolue mais, surtout amener les décideurs obligataires de leurs droits à prendre des mesures susceptibles d’améliorer leur bien-être.

300 000 plantules seront plantées sur l’ensemble du territoire national

Elle a fait remarquer par ailleurs que le 32ème anniversaire de l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant revêt une autre dimension dans la mesure où elle tombe au lendemain de la clôture de la conférence internationale sur le climat « La Cop 26 » à Glasgow,  en Ecosse.

Les thèmes choisis, a-t-elle soutenu, ont été pensés justement pour amener à l’action nos enfants et jeunes et cultiver chez eux l’esprit de préservation de l’environnement, et ainsi, leur faire jouir de leur droit à hériter d’une terre en bon état et à léguer demain aux générations futures un cadre de vie débarrassé des catastrophes naturels dus aux activités humaines ou à l’inconscience de l’homme.

C’est dans cet esprit, a annoncé la ministre du genre, que des enfants désignés par le ministère de l’environnement planteront en date du 04 décembre 2021 sur tout l’ensemble du territoire national plus de 300.000 plantules.

« Ceux-ci   prendront la responsabilité d’en suivre l’évolution au travers de leurs structures représentatives à l’instar des comités d’enfants », a-t-elle poursuivi, avant de rappeler que cette action s’inscrit dans la vision du chef de l’état portant sur le projet de planter un milliard d’arbres d’ici à l’horizon 2023.

La créativité et le dynamisme des enfants peuvent changer notre monde

Mme Ndaya reste toutefois convaincue que la créativité,  le dynamisme et l’enthousiasme des enfants peuvent changer le monde dans lequel nous vivons.

« Débordant d’énergies, de curiosité et de vitalité, comme vous l’êtes, vous pouvez briser les engrainages qui à coup sûr détruisent la biodiversité nécessaire à la survie de notre planète grâce à des bénéfices immenses », a-t-il dit.

Il y a 32 ans que les nations se sont réunies pour faire une promesse aux enfants du monde entier, a-t-elle rappelé, notant que la Convention relative aux droits de l’enfant est le premier texte à caractère obligatoire dans lequel tous les Etats se sont engagés en faveur des droits naturels de chaque fille et chaque garçon.

La ministre du Genre a mentionné qu’à cette fin, tous les pays ont reconnu la vulnérabilité propre aux enfants et promis de leur fournir la nourriture,  les soins de santé, l’éducation et la protection, avant de signaler que, depuis, des progrès ont été accomplis avec comme résultats la diminution du nombre de décès d’enfants de plus de moitié et le recul du retard de leur croissance à travers le monde. ACP/ RNL/Cfm/Lys

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