Kinshasa, 12 janvier 2025 (ACP).- La planification familiale constitue un droit fondamental des femmes en République démocratique du Congo (RDC), a révélé une actrice sociale, lors d’un entretien samedi avec l’ACP.
« La planification familiale permet de sauver des vies. Elle réduit d’un quart les décès maternels. C’est également un facteur essentiel de réduction de la pauvreté. Ces affirmations visent à éveiller la conscience des femmes qui meurent souvent pendant l’accouchement parce qu’elles ne savent pas espacer les naissances avec les méthodes de contraception », a déclaré Blanche Kukaka, coordonnatrice de l’ONG « Bon vent ».
« Sans la planification, la situation devient compliquée : les études des enfants et toutes les charge bouleversent le budget. Mais les méthodes de planification aident à avoir des projets pouvant subvenir aux besoins de la famille. Avoir beaucoup d’enfants n’est pas bénéfique, au contraire la santé de la mère se détériore après chaque accouchement et surtout si elle n’a pas une bonne prise en charge », a-t-elle ajouté. Selon cette actrice sociale, la planification familiale contribue à l’égalité et l’autonomisation de la femme.
« La planification familiale est cruciale pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Environ 257 millions de femmes y ont recours. C’est efficace et sans danger », a conclu Mme Kukaka.
La République démocratique du Congo connait un taux de fécondité élevé avec une moyenne de 6,2 enfants par femme d’où il est impérieux d’utiliser les méthodes contraceptives tels que la stérilisation féminine, le préservatif, le stérilet, la pilule, les injections et les implants et d’autres méthodes traditionnelles.
ACP/