Kinshasa, 20 juillet 2020 (ACP).- Madame Ngalula Espérance, avocate au barreau de Kinshasa/Matete a affirmé, lors d’un entretien lundi avec l’ACP, que la sous- représentation des femmes aux postes décisionnels constitue un déficit démocratique, car elles ne pourront pas faire entendre leurs voix sur les grands enjeux du pays.
Pour corriger cette ‘’tare’’, elle a plaidé en faveur de leur participation et de leur représentation équitable avec celle des hommes afin de cheminer ensemble pour trouver des réponses durables aux questions qui se posent dans la société notamment la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD), un programme ambitieux destiné à booster le décollage de nombreux pays.
Selon Mme Ngalula, il a été prouvé que les femmes ont la capacité, une fois bien formées, d’apporter des nouveautés dans la transformation de leurs milieux respectifs, se référant à Sun City en Afrique où l’on a vu comment l’implication des celles-ci a réussi à débloquer les travaux du Dialogue Inter congolais.
Elle a cependant déploré qu’à ce jour, la politique est considérée comme un domaine masculin et les moyens pour y accéder sont souvent décriés à travers des actes répréhensibles comme la corruption, la violence, l’intimidation et les coups bas.
« C’est ce qui fait que la femme est généralement écartée de ce jeu malsain. Voilà qui est à l’origine de sa sous représentation aux postes décisionnels » a conclu cette juriste. ACP/ZNG/ODM/Fng/Nig/NKV/MNI